Delphine Mairiaux : "L’État nous a demandé de faire des efforts : espace de 1 mètre entre chaque client, achat de gels, de masques, de panneaux séparateurs de tables, de produits de nettoyage fongicides. C’est plus de 40 000€ dépensés pour nos établissements. Puis nous avons dû transformer notre métier initial en un service de vente à emporter. Nous avons encore une fois investi dans du packaging adapté, de la formation de notre personnel. Nous avons dû faire face malgré les promesses d’aides qui ne sont pas à la hauteur de la crise que nous traversons. Pour nous, elles ne sont jamais arrivées. Chaque mois nous avançons le chômage partiel de nos 40 salariés ; nous réglons nos charges fixes : loyer, leasing, énergie, assurances, congés payés ... à ce jour, il faut deux mois d’avance de trésorerie compte tenu des délais de paiement de l’ASP.
Si l’État nous laisse fermés, il faut assumer. Ce n’est pas aux professionnels, en bout de chaine, de prendre des emprunts pour pallier aux carences de l’État, de s’endetter lourdement. Si l’État a des responsabilités envers la santé de ses citoyens, il a aussi des responsabilités envers la santé de ses entreprises".
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