"Cet été on a dû refuser une vingtaine de couverts par jour. On a reçu 4 000 personnes
en deux mois et demi. L'ajout d'une salle de trente couverts est acté. Elle
sera plutôt réservée aux groupes." Mathieu Lapertot et sa compagne, Alexandra Bourreau, ont repris
en 2013 le château de Mazères (Gironde), une propriété viticole au coeur de l'appellation
des graves et lui ont ajouté un restaurant en juin dernier. Comme pour leurs
vins, maintes fois primés, le couple a souhaité que soient préservés les
trésors de la nature. Mission accomplie par David Dalivec, designer d'intérieur et maître d'oeuvre.
Posée sur un plancher de 200 m², la terrasse couverte et chauffée est une oeuvre
d'art. Le toit, en lames de bois, s'enroule autour de trois grands chênes et
repose sur des troncs de séquoia rapportés des Pyrénées. Ce chapeau s'allonge
jusqu'à la salle intérieure de 140 m² (56 couverts). Le mobilier et
le comptoir sont réalisés en essences locales, à l'instar de la cabane dressée
au fond de la pièce, une enclave intimiste pour savourer une cuisine "traditionnelle
et créative".
Une équipe pointue
"Je ne recrute pas sur un CV, mais sur l'humain", assure le jeune patron. Pourtant, les références ne manquent pas. Dans l'équipe (quatre personnes en cuisine et trois en salle), le chef Paul Gouzien s'est affûté auprès des doubles étoilés Nicolas Magie et Stéphane Carrade ; le chef pâtissier, Timothé Descas, est Compagnon du devoir. Les produits proviennent de fournisseurs locaux, voire sont cultivés sur place, la propriété de 10 ha, contenant un potager, un poulailler et même des vaches de race bazadaise. Côte, filet, pavé de boeuf sont proposés sous l'intitulé 'Les incontournables', au même titre que la pluma de côte ibérique. Le poisson figure à la carte (ticket moyen 44 €) ou dans le menu (28 €). À l'heure de l'apéritif, des tapas (10 €) sont proposés avec les vins du domaine et des voisins. Ici, le maître-mot est le partage, dans la joie et la bonne humeur.
Une équipe pointue
"Je ne recrute pas sur un CV, mais sur l'humain", assure le jeune patron. Pourtant, les références ne manquent pas. Dans l'équipe (quatre personnes en cuisine et trois en salle), le chef Paul Gouzien s'est affûté auprès des doubles étoilés Nicolas Magie et Stéphane Carrade ; le chef pâtissier, Timothé Descas, est Compagnon du devoir. Les produits proviennent de fournisseurs locaux, voire sont cultivés sur place, la propriété de 10 ha, contenant un potager, un poulailler et même des vaches de race bazadaise. Côte, filet, pavé de boeuf sont proposés sous l'intitulé 'Les incontournables', au même titre que la pluma de côte ibérique. Le poisson figure à la carte (ticket moyen 44 €) ou dans le menu (28 €). À l'heure de l'apéritif, des tapas (10 €) sont proposés avec les vins du domaine et des voisins. Ici, le maître-mot est le partage, dans la joie et la bonne humeur.
Publié par Brigitte DUCASSE
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