Alors que Grenoble va passer demain samedi en zone d’alerte maximale, Danièle Chavant, présidente de l’Umih Isère, ne comprend pas le message de l’Etat. « Je refuse d’être un mur de lamentations mais cette fois je suis fatiguée que notre secteur soit un punchingball pour l'Etat. On tape sur nous et on prive les gens de lieux leur permettant de se retrouver dans des conditions encadrées. Nous sommes très surveillés dans nos établissements. Nous avons été de bons petits soldats. Effectivement, Grenoble est une ville étudiante. Ca représente 12% de sa population. Mai soyons objectifs : sur les 11 clusters recensés, 6 proviennent d’Ehpad, 4 de facultés et 1 d’un centre de santé. Ce n’est pas dans nos établissements que le virus se propage mais c’est nous qu’on ferme ou qu'on montre du doigt. » A Grenoble, les bars tirent le rideau depuis deux semaines à 22 heures et l’organisation professionnelle a eu l’idée de mettre en place des tournées de jeunes éducateurs qui vont à la rencontre des consommateurs dans les établissements pour expliquer la nécessité de respecter les gestes barrières. « Ce qui est le plus absurde, c’est qu’on ne va faire qu’amplifier la circulation du virus. Les jeunes, tout le monde le sait, vont se retrouver dans de petits appartements pour faire la fête et cette fois sans la moindre précaution » déplore la dirigeante syndicale.
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Publié par Sylvie SOUBES