Ingénieur de formation, également diplômé de l’Eseo Angers et de l’ESCP, le secteur de la restauration a toujours beaucoup plu à Damien Rodière. “Mes grands-parents étaient fans de bonnes tables”, confie-t-il. Reste que le début de sa carrière n’est pas lié à ce qui se mange, ni à ce qui se boit. Durant six années, il est passé de consultant à manager au sein d’Accenture. Ses missions étaient alors liées à la transformation, pour de grands groupes, de la high-tech et des médias. C’est en travaillant, notamment pour Meetic, qu’il a découvert le monde du digital : un univers qui l’a séduit tout de suite “pour sa dynamique, son sens de l’innovation”. En 2013, il rejoint LaFourchette avec le titre de Global head of sales operations & service operations (directeur général des ventes et services). Cinq ans plus tard, il est nommé Country manager (directeur) France, Belgique et Suisse. “J’apprécie le modèle de LaFourchette, explique Damien Rodière. Car il mêle à la fois le digital et l’humain, la technologie et le terrain, les internautes et les artisans que sont les restaurateurs. Au sein de LaFourchette, je peux côtoyer ces deux mondes.” Deux mondes différents, mais complémentaires.
“Nous avons diminué de 30 % l’effet no-show”
L’ambition de Damien Rodière : “Faire en sorte que le consommateur développe le réflexe de réserver une table en ligne”, comme il le fait déjà pour un billet de train ou d’avion. Pour cela, Damien Rodière veut proposer “une offre exhaustive et attractive”. Et ce d’autant qu’“à chaque moment correspond un restaurant : du burger sur le pouce à l’heure du déjeuner, à la table nappée avec les grands-parents le dimanche”. Mais il souhaite également développer l’accompagnement que LaFourchette propose aux restaurateurs. L’objectif : “Optimiser la gestion de leurs réservations et les aider à attirer et fidéliser les clients.” Pour cela LaFourchette dispose d’outils pour améliorer la productivité, la relation client, les actions marketing, la présence en ligne ou encore pour optimiser le taux de remplissage d’un établissement. Sur ce dernier point, Damien Rodière détaille les garde-fous mis en place par LaFourchette pour palier aux no-shows : “Un SMS est envoyé à chaque client pour lui rappeler sa réservation, l’acte d’annulation a été simplifié et, pour les restaurants aux tickets moyens élevés, une empreinte de carte bancaire est demandée.” Résultat : “Nous avons diminué de 30 % l’effet no-show. Aujourd’hui, celui-ci flirte avec les 3 % et nous visons le 0 %.”
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Publié par Anne EVEILLARD