La présence de la cuisine japonaise à Paris ne date pas d'hier. En 1958, le premier restaurant de sushi ouvrait du côté du Panthéon pour devenir dans les années 1970 un izakaya, bar où l'on savoure sakés et plats en petites portions). La prestigieuse pâtisserie japonaise Toraya s'est installée à Paris en 1980. Quant aux restaurants nippons qui ont essaimé dans toute la France, il s'agit souvent des restaurants chinois qui se sont reconvertis pour répondre à la demande et à la tendance, en proposant des menus de sushis et/ou de brochettes - ce qui n'existe pas au Japon. Ces derniers mois, des spécialités encore méconnues, voire inconnues, font leur apparition. Typiques d'une région ou d'une tradition, les kushiage, les ramen ou les gyoza (voir encadré) se font ainsi connaître dans des restaurants 'monoproduits', comme il est de mise au Japon.
Cuisine populaire
Loin de détrôner (en nombre du moins) les restaurants de sushi et de brochettes, ces nouveaux lieux attirent les Parisiens de plus en plus curieux. Certaines spécialités conviennent bien aux plus pressés, comme les plats de nouilles (ramen, udon) qui, servis et consommés rapidement, permettent de multiplier les services durant les heures d'ouverture. Selon la journaliste japonaise Aya Ito, "si les sushis et les sashimis correspondent à une nourriture cérémoniale, les gyoza et les kushiage relèvent d'une cuisine populaire et du quotidien au Japon et ne demandent pas beaucoup de technique. La différence, ici, c'est l'introduction de produits français, dont certains peuvent être nobles qui, ajoutés à un service sophistiqué donnent au restaurant une allure haut de gamme." Notons que ce phénomène arrive à un moment où les passerelles entre le Japon et la France n'ont jamais été aussi nombreuses. Les chefs japonais viennent en masse se former en France tandis que les chefs français multiplient les promotions ou les voyages découvertes au Japon. La fascination qu'exercent les Japonais sur les Français et réciproquement créerait-elle de nouvelles initiatives ?
Cuisine populaire
Loin de détrôner (en nombre du moins) les restaurants de sushi et de brochettes, ces nouveaux lieux attirent les Parisiens de plus en plus curieux. Certaines spécialités conviennent bien aux plus pressés, comme les plats de nouilles (ramen, udon) qui, servis et consommés rapidement, permettent de multiplier les services durant les heures d'ouverture. Selon la journaliste japonaise Aya Ito, "si les sushis et les sashimis correspondent à une nourriture cérémoniale, les gyoza et les kushiage relèvent d'une cuisine populaire et du quotidien au Japon et ne demandent pas beaucoup de technique. La différence, ici, c'est l'introduction de produits français, dont certains peuvent être nobles qui, ajoutés à un service sophistiqué donnent au restaurant une allure haut de gamme." Notons que ce phénomène arrive à un moment où les passerelles entre le Japon et la France n'ont jamais été aussi nombreuses. Les chefs japonais viennent en masse se former en France tandis que les chefs français multiplient les promotions ou les voyages découvertes au Japon. La fascination qu'exercent les Japonais sur les Français et réciproquement créerait-elle de nouvelles initiatives ?
Publié par Caroline MIGNOT
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