Plus de 40 chefs, 16 stands de gastronomie, 66 exposants… Pendant quatre jours, le Grand Palais éphémère accueille le festival culinaire Taste of Paris. Lancé en 2015, l’événement rencontre un succès grandissant auprès du public, mais également auprès des chefs venus avec leurs équipes porter les couleurs de leur restaurant ou associations.
Découverte et plaisir pour les visiteurs et cuisiniers
Étendu sur 1 000 m² cuisiniers, artisans et producteurs accueillent les milliers de visiteurs (30 000 sont attendus chaque année) depuis le 11 mai. Ce festival, né à Londres en 2004, est aujourd’hui un incontournable de la scène culinaire, tant est si bien qu’il se décline désormais dans 22 villes à travers le monde. Au-delà des nombreux stands de dégustation, les visiteurs peuvent également participer à des masterclass, cours de cuisine ou découvrir la boîte noire de l’émission Top Chef. Tout est fait pour que chacun, amateur ou gourmet confirmé, passe un agréable moment.
Il en est de même en cuisine. Bien que pressées par la demande, les équipes se réjouissent d’être présentes. “C’est un moment hyper intéressant parce que l’on découvre ce qu’est l’ouverture d’un salon, on voit les réactions des clients en direct. Ceux d’entre nous qui n’ont pas travaillé dans des cuisines ouvertes le font pour la première fois, c'est de l’adrénaline”, se réjouit Hugo Roy, élève à l’École Ferrandi.
S’investir pour la bonne cause
Même enthousiasme chez Pierre Sang, déjà présent aux prémices de Taste of London, il y a dix-huit ans. “Ce festival a toujours été un lieu festif et l’occasion de rencontrer plein de chefs, de sortir de la routine, mes équipes adorent ça”, explique-t-il. L’événement est également un excellent moyen de faire découvrir sa cuisine à une nouvelle clientèle, quitte à y perdre au change. “Au restaurant, les charges sont maîtrisées, ici il faut savoir perdre, mais c’est une bonne dépense. Tu peux avoir des pertes, mais c’est à chacun de travailler sur ses produits de façon intelligente”, assure-t-il.
D’autres, à l’image de Nicolas Paciello, sont venus soutenir des œuvres caritatives. Le chef, présent aux côtés de Boris Campanella et Alan Geaam, œuvre pour l’association Tout le monde contre le cancer. Ainsi, le fruit de chaque vente de son bao burger vanillé sera reversée à l’œuvre caritative. “On vient donner du plaisir aux gens pour une bonne cause, ça donne du sens à ce que l’on fait. Chef c’est bien, passer un message c’est encore mieux”, conclut-il.
Publié par Ingrid BOINET