La présence des forces de
l'ordre et de la mairie du 1er arrondissement nous a permis d'éclaircir certains
points concernant la sécurité de notre personnel et clientèle et de donner
quelques conseils. Le SNEG & Co (syndicat affilié à l'Umih) propose de
créer un affichage reprenant un logo et un slogan communs ainsi que les mesures
de sécurité adoptées par les établissements, à apposer sur les vitrines pour
rassurer la clientèle et pour qu'elle ne soit pas étonnée d'être inspectée à
l'entrée des lieux.
Renforcement de la sécurité dans les établissements
- Tous les
renforcements humains et mécaniques sont importants car ils rassurent les
clients et crédibilisent. Actuellement, tous les moyens humains sont au maximum
de leur capacité et il est impossible d'avoir une présence policière ou
militaire devant chaque établissement « à risque ». Les portiers
privés ne peuvent pas procéder à une fouille des sacs et une fouille au corps,
uniquement un contrôle visuel pour les sacs et manteaux. Si une personne refuse
d'être contrôlée, vous êtes en droit de refuser son accès à votre établissement.
Dans le cadre du
plan Vigipirate vous pouvez refuser les valises et autres objets volumineux. Il faut être
attentif aux clients présentant un comportement suspect. Si vous êtes pris d'un
doute ou si vous recevez des menaces, il faut contacter la police pour
constater si la menace est avérée ou non et s'il faut renforcer la sécurité du
lieu. Un référent à la sécurité peut être désigné en interne, il sera le lien
direct entre l'établissement et la préfecture de police tout en respectant la
législation.
Quelle attitude avoir en cas de danger ?
- les portes de votre établissement sont restées ouvertes, il faut que le public puisse s'enfuir par les issues de secours, si en revanche vous avez la possibilité de bien fermer les portes, vous pouvez proposer aux clients de rester mais uniquement si les issues de secours restent accessibles.
Comment réagir face aux rumeurs alarmantes ?
- Face aux rumeurs, il ne faut pas céder à la panique et téléphoner à la police est un bon moyen de vérifier si une rumeur est vraie ou non. Si on dispose d'une information fiable, le mieux est de faire circuler les informations entre voisins pour éviter de surcharger le standard de la police. D'où l'idée de définir un moyen de communication entre les commerçants du quartier. Une association devrait voir le jour rapidement.
Présence des forces de l'ordre
- Le
quartier des Halles est actuellement très surveillé de même que le Marais. La
rue des Lombards est donc entourée de zones hautement surveillées ce qui permet
aux forces de l'ordre d'intervenir rapidement en cas de problème. Des
patrouilles de police vont également passer dans le quartier dans des voitures
signalées afin de rassurer la population présente. L'idée de la
vidéosurveillance de la rue a été évoquée sans qu'il n'y ait de réponse
définitive quant à l'installation de caméras. Face aux conditions budgétaires
et aux priorités face à la délinquance, la rue des Lombards n'était pas une
priorité pour l'installation d'une vidéosurveillance. Mais suite aux récents
événements et étant une cible potentielle, cette question reste en suspens. Un problème récurrent nous a été confié : la
circulation, bien qu'étant en zone piétonne, de voitures aux vitres teintées
dont ignore par conséquent qui s'y trouve et ce qui s'y passe à l'intérieur. La mise en place de barrières
automatiques rue Saint-Denis a également été évoquée.