Chef à la place du chef

Saint Remy de Provence (13) À peine a-t-il ouvert ses portes que le Mas Valentine, un hôtel 4 étoiles, propose une initiative originale Chef d'un jour, qui permet à un néophyte de préparer un repas dans les cuisines de son restaurant.

Publié le 17 octobre 2012 à 13:44

"Il y a encore 9 mois, ce n'était qu'une ruine", se souvient Marie-Gabrielle Soulérot, la propriétaire du lieu. Mais depuis le 9 août dernier ce mas agricole fin XVIIIe a entamé sa seconde vie à 100 km/h. Aux commandes du restaurant gastronomique La table de Valentin, Christophe Carlier, un jeune et expérimenté chef Lyonnais. Sa cuisine de produits de Provence, fait la part belle à l'Agneau des Alpilles, au taureau, au rouget barbet, à la soupe de favouille… Quant à l'olive cassée et au fenouil ils révèlent leur talent grâce à un râble de lapin. Saisonnalité oblige, la carte change toutes les trois semaines. Dans le Kiosque de Valentin, installé à l'ombre des platanes, Christophe Carlier a mis en place une carte de bistrot. Un emploi du temps chargé qui ne l'empêche pas de s'investir totalement dans l'opération Chef d'un jour, concoctée avec Marie-Gabrielle Soulérot.

Deux sessions par mois pour la saison 2012-2013

Le principe est le suivant : donner l'occasion à un(e) passionné(e) d'être le temps d'un déjeuner le chef de cuisine. En amont les candidats proposent un menu (entrée, plat, dessert). La sélection est ensuite faite par la direction du Mas Valentine et Christophe Carlier. La semaine avant le repas, le lauréat travaille avec le chef et son équipe (cinq personnes au total) afin d'élaborer les fiches techniques. Il s'occupe bien entendu de trouver les gourmands qui dégusteront les préparations. Le menu, la date et le prix sont communiqués sur Facebook et sur le site internet du Mas Valentine. Face aux succès de l'opération, deux sessions par mois sont programmées pour la saison 2012-2013.

"J'ai décoré le Mas, comme si c'était ma maison", souligne Marie-Gabrielle Soulérot. Résultat, les 12 chambres ont une âme, loin des showrooms d'enseignes de meubles à la mode. Le jardin a été pensé avec le même soin. Ainsi à quelques mètres de la piscine d'eau salée, une gloriette se transforme à volonté en salle de massage. Au printemps prochain, la bambouseraie sera agrémentée d'un labyrinthe avec des bancs et un petit pont. Le carré réservé aux plantes aromatiques, sera agrandi pour accueillir un potager. Une occasion que va saisir Christophe Carlier, dont l'un des objectifs est l'obtention d'une étoile Michelin.


Publié par Hélène DOREY



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