Avec 1 550 apprentis et 9 filières professionnelles, le CFA La Noue à Longvic (21) est l'un des centres les plus importants de Côte-d'Or. Malgré cela, depuis quatre ans, il connaît des difficultés : baisse des effectifs - une centaine par an -, structure vieillissante nécessitant des investissements, sans compter les problèmes financiers - 60 % du budget provient de subventions régionales - et la nécessité de rénover le modèle pédagogique… Pour autant, une volonté locale plaide en faveur d'un sauvetage de l'établissement. En juillet 2011, un nouveau conseil d'administration a été élu et de nouveaux statuts établis pour redynamiser la gouvernance. Comme le note Gérard Morice, nouveau président du CFA, "les objectifs sont de rénover le fonctionnement, mettre en oeuvre davantage de modernité dans les systèmes d'information, mais aussi de s'intégrer dans une voie de rénovation pédagogique, au niveau des outils comme du contenu des formations".
"Développer l'apprentisage"
Fin 2011, l'Umih 21 a puisé dans ses fonds propres pour abonder au fonctionnement de l'établissement à hauteur de 50 000 €. Cela représente "un effort considérable pour un organisme professionnel comme le nôtre", note Gérard Morice : "les filières professionnelles doivent elles aussi s'accaparer cette volonté de développer l'apprentissage." Enfin, la réflexion se porte aujourd'hui sur certaines filières coûteuses et en sous-effectif, comme l'ébénisterie ou la tapisserie. Autre option possible, celle de rationaliser la carte des formations en redistribuant des filières de spécialisations à l'échelle régionale, le CFA conservant l'hôtellerie-restauration avec ses 366 apprentis. Ce travail de fonds intègre de nombreux acteurs avec comme objectif ultime d'offrir un nouveau souffle au CFA pour la rentrée 2012.
"Développer l'apprentisage"
Fin 2011, l'Umih 21 a puisé dans ses fonds propres pour abonder au fonctionnement de l'établissement à hauteur de 50 000 €. Cela représente "un effort considérable pour un organisme professionnel comme le nôtre", note Gérard Morice : "les filières professionnelles doivent elles aussi s'accaparer cette volonté de développer l'apprentissage." Enfin, la réflexion se porte aujourd'hui sur certaines filières coûteuses et en sous-effectif, comme l'ébénisterie ou la tapisserie. Autre option possible, celle de rationaliser la carte des formations en redistribuant des filières de spécialisations à l'échelle régionale, le CFA conservant l'hôtellerie-restauration avec ses 366 apprentis. Ce travail de fonds intègre de nombreux acteurs avec comme objectif ultime d'offrir un nouveau souffle au CFA pour la rentrée 2012.
Publié par Myriam HENRY
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