Le délicat dossier du calendrier scolaire est loin d'être terminé malgré l'annonce du ministre de l'Education Nationale, Vincent Peillon, qui a indiqué la semaine dernière que les vacances de Noël commenceraient un samedi au lieu du mercredi et que les vacances de printemps démarreraient une semaine plus tôt. L'Umih et Domaines skiables de France estiment que ces modifications ne sont pas suffisantes. « S'il était très important de revenir sur les vacances de Noël (2016-2017) pour éviter d'amputer d'une semaine le travail des professionnels du tourisme » les deux organisations « regrettent » la faible modification apportée aux vacances de printemps « alors même que le Conseil supérieur de l'Education, réuni le 16 janvier, a rejeté à l'unanimité les projets de calendrier. La réforme des rythmes scolaires est un enjeu de société qui concerne chacun de nous. Les décisions prises, doivent respecter l'intérêt de l'enfant, et faire coïncider les intérêts de tous ». Thierry Grégoire, président de la branche Saisonniers de l'Umih, estime qu'il faut poursuivre le dialogue et que de nouvelles décisions doivent être prises : « Les retouches concernent uniquement l'année 2016/2017. Le positionnement trop tardif des vacances de printemps pour 2015, 2016 et 2017 n'est pas résolu. C'est un positionnement que nous dénonçons depuis 2010 et qui ne convient ni au littoral ni à la montagne. Les retouches vont dans le bon sens mais le problème principal reste entier.» Quant à Pierre Lestas, président de Domaines Skiables de France, celui-ci ne cache pas son pessimisme en termes d'emploi : « Les emplois touristiques du mois d'avril (35.000 emplois en station), durement touchés par le calendrier défavorable à la fin de saison depuis l'année 2010/2011, ne résisteront pas à trois années supplémentaire de ce régime. Déjà, en l'espace de trois ans la part des vacances de printemps dans la saison s'est effondrée, passant de 10% à 2%. Le problème du mois d'avril n'est pas réglé : nous allons devoir fermer les stations plus tôt. »
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