Besoin urgent d'un plan de réouverture compréhensible, édito du journal du 2 avril 2021

Publié le 30 mars 2021 à 13:54

À cette période de l’année, normalement, les campagnes de recrutement pour la saison estivale ont commencé. Mais actuellement, les seules perspectives portent, pour la restauration, sur un plan de réouverture en trois étapes qui ne tient pas la route. Tous les professionnels s’accordent sur l’absurdité d’ouvrir d’abord les restaurants d’hôtel pour le petit déjeuner uniquement. En revanche, ouvrir les restaurants d’hôtel pour leur clientèle au dîner, par exemple, aurait du sens. Les paliers de quatre semaines imposées entre chaque étape auraient été acceptables si le calendrier avait débuté en avril, ce qui ne sera pas le cas compte tenu des nouvelles restrictions. L’an dernier, la réouverture des cafés et des restaurants avait eu lieu à partir du 2 juin pour les établissements situés en zone verte (en zone orange seule l’activité en terrasse était autorisée). Des réouvertures engagées après deux mois et demi de fermeture. Cette fois, nous en sommes déjà à cinq mois (ne parlons pas des discothèques fermées depuis plus d’un an). Les réouvertures vont demander une tout autre logistique, que ce soit dans la chaîne d’approvisionnement comme dans la gestion du personnel. L’exécutif, avec les organisations professionnelles, doit revoir sa copie et présenter au plus vite un plan de réouverture compréhensible pour les professionnels et incluant une date de mise en place. Il est urgent de redonner de l’espoir.

 

Edito #réouverture# 


Publié par Sylvie SOUBES



Commentaires
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Yves & Fabienne TESTANIERE

mercredi 31 mars 2021

La COVID n'aura pas tué que des personnes, tant s'en faut !

Quand on pense que

- Le magret est un des plats préférés des Français (et dans l'esprit des touristes étrangers une base de la gastronomie hexagonale)
> il faut 14 semaines pour 'produire' 1 canard,
> > plus 2 semaines de gavage si on veut produire un foie gras, autre produit phare, de moins en moins réservé aux occasions festives

- Les fruits et légumes, hautement recommandés tout l'année, sont encore plus consommés dès les beaux jours avec les envies de salades fraîches et desserts peu caloriques
> Il faut en moyenne 4 mois du semis à la récolte de tomates, 6 mois pour des courgettes, jusqu'à 3 ans pour les asperges

Les restaurateurs se consacrent à mettre en valeur des produits frais, de saison, et locaux, lesquels sont le fruit du travail de producteurs partenaires, eux aussi 'étranglés' par l'incertitude et la perte de revenu qui en découle nécessairement.

Il est vrai que le virus commande, et qu'il déjoue bien des pronostics depuis plus d'un an. Mais comment gérer la reprise, si elle est annoncée au dernier moment ? Serons-nous condamnés à ne servir au début que des conserves, ou des radis de 18 jours, ou des insectes pour les protéines animales ? Ou faudra-t-il importer les produits d'autres pays (et alors lesquels, en ces temps de pandémie ?), le temps que nos éleveurs, arboriculteurs, maraîchers puissent fournir ?

Je n'aimerais pas être à la place des politiques, nationaux ou européens, qui décident, mais connaissent-ils vraiment la réalité du 'terrain' (dans tous les sens de ce terme), et intègrent-ils à leurs calculs la chaîne, solidaire, qui relie les papilles (et la santé !) de nos concitoyens à la temporalité de la nature ?


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marie PASSOUD

jeudi 1 avril 2021

de toute façon ,nous sommes les dindons de la farce; ras le bol de tout ca

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