Le 18 novembre dernier, Limoges a été le théâtre d’un événement gastronomique inédit : la première édition du Championnat du Monde du chou farci. Cette compétition, organisée dans les ateliers de la Manufacture Bernardaud, a rassemblé cinq finalistes venus de France, de Norvège, des États-Unis, de Singapour et du Japon. Pour le jury, présidé par Arnaud Donckele, c'est la cheffe Bernadette de Rozario, en poste au restaurant Odette de Singapour, qui s’est imposée.
Chaque candidat a réalisé, en 3h30, la recette qui leur avait permis de se qualifier lors des sélections internationales. Accompagnés d’un commis tiré au sort parmi les élèves du CEPROC (Centre d’Excellence des Professions Culinaires), les finalistes ont relevé un défi exigeant : sublimer ce classique de la cuisine française, le chou farci.
Les conditions ? Aucune préparation préalable, l’intégralité de la recette devant être préparée sur place, des règles précises sur la taille et l’origine des choux, des ingrédients interdits (exhausteurs, arômes et colorants artificiels, truffe...) ; un seul ingrédient imposé : la farce doit comporter au moins 1% de viande de porc et/ou de veau,mais les 99% restants peuvent être de nature végétale ou issus des produits de la mer. Pour la présentation, les équipes de création de Bernardaud avaient imaginé un grand plat aux fines nervures.
110 cuisiniers et charcutiers ont participé aux sélections initiales. L’association du Chou Farci, organisatrice de l’événement a pour membres fondateurs le G.I.E. Les Artcutiers et la société Bernardaud dont l'ambition est de remettre en lumière ce plat emblématique de la gastronomie française, souvent méconnu à l’international. Rendez-vous en 2025 pour la seconde édition.