Benjamin et Marika Struk lancent La Marmite gourmande à Limoges

Limoges (87) Retour aux affaires pour ce couple de limougeauds qui a ouvert une nouvelle adresse en misant sur l'essentiel : une formule simple et des AOC et vins de pays.

Publié le 07 août 2014 à 18:11

À n'en pas douter, la restauration conserve. La preuve ? À 64 ans, Benjamin Struk a revêtu sa veste de cuisine après une tentative de retraite infructueuse. "Des problèmes de santé m'avaient poussé à prendre ma retraite il y a deux ans, mais je n'ai pas supporté de ne rien faire de la journée. La cuisine me manquait. Alors nous avons décidé, avec mon épouse Marika, de reprendre une petite affaire", confie celui qui a débuté son apprentissage à 14 ans, a derrière lui cinquante ans de cuisine et plusieurs établissements à son actif.

Le couple est donc parti en quête d'un local qu'ils ont trouvé dans une rue passante de Limoges (87). "Nous avons acheté le fonds 20 000 € et au total, en comptant les travaux de mise aux normes et l'achat de matériel de cuisine, nous avons investi 50 000 €" confirme Benjamin Struk. La Marmite Gourmande a ouvert le 20 juillet. "Peut-être pas le meilleur moment pour une ouverture de restaurant. Mais cette période nous permet de nous roder pour être fin prêts à la rentrée, notamment pour Carla, notre jeune apprentie serveuse qui débute dans le métier."

Avec ses pierres apparentes et son mobilier sobre et moderne, la salle joue la convivialité et la simplicité. Elle peut accueillir une quarantaine de couverts.
 

"La vraie cuisine faite maison"

À l'heure où le fait maison est un sujet brûlant, La Marmite gourmande revendique "la vraie cuisine faite maison". "Chez nous, pas de carte mais un seul menu entrée-plat-dessert à 13,50 € au déjeuner et 16,50 € le soir. Le client a le choix entre deux entrées, deux plats et deux desserts. Marika et moi-même proposons en entrée des plats de la tradition tripière, les pieds de cochon ou la tête de veau. Sur les plats principaux, nous revisitons également des grands classiques comme le boeuf bourguignon ou le veau marengo. Quant aux desserts, maison eux aussi, nous reprenons les grands standards de Lenôtre et quelques spécialités personnelles…"

En terme de vins, même stratégie : pas de bouteilles, mais des AOC et vins de pays à 3 € le pichet de 25 cl. Pour le moment, le ticket moyen se situe autour de 15 € le midi, et avoisine plutôt 23 € le soir.


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Publié par Fabrice VARIERAS



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