Sur le plateau, un bol de céréales colorées et une petite bouteille de lait. Telle est la recette simplissime - mais efficace - des bars à céréales. Apparu en 2010 en Californie, ce concept régressif trouve son public à chaque nouvelle ouverture : l’enseigne Cereal Killer Cafe ouvrait deux lieux à Londres en 2014, et la marque Kellogg’s - surfant sur l’idée - a installé son espace à New-York. Le premier bar à céréales français a été inauguré à Paris en 2015 dans le concept-store Céréaliste. Depuis, Clermont-Ferrand, Lyon, Toulouse ont suivi la tendance. Les établissements reprennent les mêmes codes, très visuels : les boites de céréales - provenant du monde entier mais surtout des États-Unis et de Grande-Bretagne - sont alignées sur des étagères, au coté des toppings et des nappages. Certains établissements vont au bout du concept en misant sur une décoration années 1990, avec publicités de l’époque, figurines et jeux d’arcade.
Le petit déjeuner… toute la journée !
Les clients - surtout des jeunes entre 15 et 25 ans et des familles - se laissent tenter régulièrement ou occasionnellement par ces formules sucrées. À Londres, le client peut composer son bol avec deux types de céréales au choix (de 5 à 8 €), ou opter pour les céréales créées par l’enseigne (6,50 €). Chez Céréaliste, le bol (6,50 €) inclut lait, céréales, accompagnement (fruits, biscuits, M&M's…) et nappage, au choix. Si la préparation est basique, la rentabilité n’est pas acquise. “Les céréales américaines coutent cher : un bol revient à 1,50 €, nous le vendons 7 €”, indique Stephen Marie, l’un des 4 cofondateurs de l’enseigne. “Nous organisions des événements et cherchions à proposer une restauration sympa. Le bar à céréales n’existait pas en France. Nous nous sommes lancés en itinérants puis avons ouvert une boutique avec un espace restauration de 20 places. Nous sommes aussi présents à Lille, sur un corner au Grand Playground, un nouveau concept de commerces qui s’installera en 2020 à Nice, avec nous également”, révèle-t-il. L’équipe s’approvisionne auprès d’une dizaine de fournisseurs pour proposer des céréales introuvables en France, et vient de lancer ses propres céréales, les Mutacookiz. Le ticket moyen est à 8 €. Aujourd’hui les associés font évoluer le concept en proposant aussi de la restauration salée.
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Publié par Laetitia Bonnet Mundschau