L'hôtellerie économique et super-économique reste pénalisée par une conjoncture économique française difficile. Les clientèles d'affaires ont continué à réduire leurs déplacements et leurs budgets hôtellerie, dans un contexte de concurrence exacerbée avec des modes d'hébergement alternatifs. Le relèvement du taux de TVA à 10 % s'est fait au détriment des hôteliers. Dans ce contexte difficile, ils n'ont pu faire autrement que supporter cette hausse sans la répercuter sur leurs tarifs. Au final, les prix moyens reculent de 2 %.
Baisse du chiffre d'affaires pour l'hôtellerie de luxe parisienne
Les catégories milieu à haut de gamme se sont engagées dans une phase de stabilisation, avec des taux d'occupation et des prix moyens qui ont cessé de baisser. On a même pu assister, pour certaines catégories, à un léger mieux sur le second semestre. Cependant, les performances restent stables par rapport à l'année passée. Cette stabilisation s'inscrit cependant dans un contexte de fort développement du parc sur ces catégories durant les dernières années. Peu à peu, l'offre développée depuis le début de la décennie trouve sa place dans le marché et pèse moins sur celle historiquement en place. De plus, 2014, année paire, n'a pas été facile pour les destinations Mice (tourisme d'affaires et d'événements). On compte traditionnellement plus d'événements durant les années impaires - Paris Air Show, Vinexpo, Sirha, Batimat, etc. - ce qui permet d'optimiser l'occupation et surtout le prix moyen.
Surprise, l'hôtellerie de luxe parisienne a fini l'année sur une baisse sensible du chiffre d'affaires hébergement. Le marché a été pénalisé par l'absence de certains grands salons. L'élargissement de l'offre ces dernières années et en 2014, a pesé sur les performances. Le phénomène reste toutefois ponctuel face à une demande internationale qui ne cesse de croître.