1/ Dites-vous qu’il est normal d’être vulnérable et de souffrir des attaques, mais qu’il y a des manières d’avancer malgré elles.
2/ Dites-vous que toutes les critiques n’ont pas la même valeur, certaines n’en ayant même aucune. Comme le dit la psychologue Brené Brown, si vous avez décidé de créer quelque chose et d’aller sur scène pour le montrer, la seule certitude que vous avez, c’est que vous allez vous faire botter les fesses. Elle ajoute qu’il y a des critiques constructives, qui visent à vous aider à améliorer votre création. Mais si le critique se cache dans la salle—où derrière l’anonymat de réseaux sociaux—et ne se confronte jamais à la création, ni ne monte jamais sur scène, le retour de cette personne n’a pas de valeur pour vous.
3/ Ne lisez pas vous-même les commentaires à propos de votre travail sur les réseaux qui permettent l’anonymat (LinkedIn, par exemple, ne le pratique pas et ses membres assument la responsabilité de leurs propos). En effet, le manque de respect des clients envers le travail fourni peut faire mal. Même si votre structure est petite, trouvez un collaborateur de confiance qui le fait pour vous et qui sera votre intermédiaire sur ces réseaux qui pratiquent l’anonymat. Vous restez en retrait. C’est contraignant mais c’est le prix de la sérénité. Qu’entend on par rester en retrait ? Voir un exemple de fonctionnement pratique avec ce collaborateur intermédiaire ci-dessous.
4/ N’ignorez pas pour autant ces réseaux sociaux, car la majorité de vos clients y apprécient votre travail. Postez-y régulièrement les exemples de vos créations (en cuisine, en salle, dans le hall d’entrée, les chambres…) ou des choses que vous appréciez. Quand vous recevez un retour positif (physiquement, par mail ou sur le site de votre établissement), suggérez à cette personne de le mettre dans un commentaire de votre dernier post sur son réseau préféré. Elle n’y aura pas pensé nécessairement.
5/ Prenez le chemin de la liberté. Dans sa quête, Don Quichotte a été moqué en permanence, même pris pour un fou. Sa réponse était : « Yo sé quien soy » (je sais qui je suis). C’est vous qui êtes le plus dur critique dans votre quête de la création et de la perfection. Alors, regardez vos quelques critiques les yeux dans les yeux, et sans aucun mépris, injonction, séduction ou demande, exprimez votre puissance calme et respectueuse : “Laissez-moi passer”. Et prenez le chemin de la liberté. Ainsi, vous contournerez tout rapport de forces sollicité par vos critiques. Ils vont s’écarter et vous continuerez de cheminer vers ce qui donne sens à votre vie.
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Publié par Isaac GETZ