Situé en plein centre de la capitale, dans
le Ier arrondissement, l'hôtel Le Nolinski s'affirme sur l'avenue de l'Opéra avec, comme entrée, une grande porte aux tons bleus et noirs et aux symboles couleur
or. Dans le lobby à la décoration sobre, en
marbre de Carrare, le client est accueilli par les effluves d'un parfum d'épices et de musc, la signature
olfactive de l'hôtel. Le bleu domine, comme dans le reste de l'établissement,
notamment à travers la façade et les épais rideaux de l'entrée. Le plafond est
en feuilles d'argent et l'habillage mural est signé Florence Girette.
L'hôtel est le premier du groupe français
Evok Hôtels Collection, qui a donc voulu afficher sa
singularité. L'établissement propose 45 chambres et suites, de 25 à 54
m², sur six étages. Le groupe a fait appel au décorateur français Jean-Louis Deniot, habitué jusque-là
aux appartements privés.
Piscine et ciel étoilé
L'esprit
haussmannien du bâtiment a été conservé, mais repensé : l'escalier intérieur, où sont représentés
des nuages, a été intégralement repeint à la main. Les moulures dans les
chambres ont des allures de griffes de bague, symbole que l'on retrouve
notamment sur leurs portes.
Vert, framboise, bleu… chaque chambre a sa
teinte principale, accordée avec le béton ciré et le camaïeu de gris. L'armoire
rappelle les malles de voyage, le minibar est dissimulé dans un imposant
coffre-fort. Les portes coulissantes sont intégralement vêtues de miroirs. Le
mobilier des chambres, dessiné par le décorateur, est disponible à l'achat.
Le spa a été confié à La Colline. Une piscine
de 18 m², tout en longueur, a été imaginée dans un univers sombre, feutré, avec
des luminaires à l'esprit oriental. Une ambiance qui se prolonge dans les trois
cabines de soins, où le plafond a été transformé en ciel étoilé.
Un espace de restauration
Réjane, la brasserie de l'établissement, se veut
complètement indépendante de l'hôtel pour accueillir les riverains et
voyageurs. Si on peut y accéder par le salon intérieur, l'entrée principale se
situe sur l'avenue de l'Opéra. Le chef Fulvio Pischedda y sert une cuisine de bistrot, avec des plats
mijotés. Les desserts sont signés Yann
Brys. Le bar affiche une large sélection de liqueurs et élixirs.
Publié par Romy CARRERE