Alain Griset, président de l’U2P, confiait récemment son regret que les hôteliers et les restaurateurs n’aient pas choisi de rallier l’Opco (l’opérateur de compétences, organisme né de la réforme de la formation professionnelle) des entreprises de proximité. La branche a préféré celui des services à forte intensité de main-d’œuvre, dans laquelle se trouve également l’intérim, et qui porte désormais le nom d’Akto (lire p. 4).
Akto représente 250 000 entreprises adhérentes, 4 millions de salariés, plus d’un milliard d’euros de fonds gérés, plus de 750 000 salariés formés et 130 000 alternants accompagnés. Mais quel sera le poids de l’hôtellerie et de la restauration dans cette nouvelle structure qui compte 32 branches ? La réforme nous oblige à penser et à travailler autrement, à partir notamment de commissions paritaires interbranches régionales ou transverses. Le Fafih s’arrête au 31 décembre, à l'instar de tous les autres ex-Opca. Sur le terrain, les équipes se regroupent sous la nouvelle bannière.
Au niveau national, Akto annonce s’être d’ores et déjà engagé dans l’Edec (plan Engagement, développement, emploi, compétence) national Jeux olympiques 2024, avoir élargi l’Edec numérique à toutes les branches et répondre à l’appel à projets pour l’intégration professionnelle des réfugiés. Grands projets, grands résultats ? Le ministère du Travail parle de 60 000 emplois créés dans l’hôtellerie et la restauration à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de 2024…
Publié par Sylvie SOUBES