Bœuf bourguignon, œufs durs mayonnaise, riz au lait... “Ce sont des plats que l’on mangeait le dimanche, en famille. On a voulu revenir à l’essentiel”, s’amuse Tony Villeneuve, le directeur de La Cocotte Fleurie, qui vient d’ouvrir à Toulouse.
Une cuisine simple et rassurante, c’est aussi ce que défend le fondateur Jules Adrien Duriez, déjà aux commandes de l’Ice Bar et du Club Saint-Germain, deux entités nocturnes toulousaines. Pour sa carte, l’équipe s‘est inspirée du Bouillon Chartier, à Paris, qui propose des plats traditionnels à petits prix. “On a vraiment aimé ce concept, de cuisine maison, simple et pas chère”, explique le directeur.
Viser le volume
Il n’y a pas de menu, tous les plats sont à la carte : les frites sont à 2 €, le coq au vin-purée à 8,90 €, l’île flottante à 3,60 €... Le ticket moyen se situe entre 15 et 20 €. “Nous visons le volume pour pouvoir proposer des plats à petits prix, les ventes additionnelles en boissons permettront de faire grimper notre chiffre d'affaires”, estime Tony Villeneuve, qui souhaite mettre en avant des producteurs locaux, comme des fromagers de la région Occitanie.
Le restaurant est ouvert jusqu’à minuit trente, c’est l’un des rares de la Ville rose à servir aussi tard. Le directeur insiste sur l’accueil et le sourire, et se plait à répéter à ses serveurs que les clients sont des invités. “Dire bonjour et sourire sont essentiels. Il faut aussi savoir remercier le client, le saluer lors de son départ. C’est la dernière image qu’il gardera du restaurant.”
Estimant que le concept ‘bar-tapas’ a vécu, Tony Villeneuve souhaite laisser davantage de place à la créativité. “Il ne faut pas vouloir aller trop vite, une nouvelle formule doit prendre le temps de s’installer.”
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Publié par Dorisse PRADAL