Le Galopin vient de changer de visage et c'est une petite révolution
dans le monde de la brasserie rennaise. Fondé en 1965, ce restaurant proche de
la gare a connu ses heures de gloire dans les années 1970-1980, avant que la
qualité dans l'assiette ne s'émousse. "Mes parents l'on repris en 1989 et
moi en 2004", explique Olivier Le Denmat. Avec eux, Le Galopin
reprend la voie de la qualité. "Tous les cinq ans, je faisais un petit
rafraichissement, mais là, il fallait franchir le pas. Trouver une nouvelle
clientèle, profiter des travaux de ce quartier rennais en devenir, et notamment
le futur Hôtel Saint-Antoine, pour ne pas rester sur le quai."
Avec ses 140 places, Le Galopin entre dans une galaxie qui lui
était jusqu'alors inconnue, le contemporain. "Il fallait évoluer tout en
gardant cet esprit brasserie parisienne un peu dans son jus qui fait la force
de la maison", explique Olivier Le Denmat qui, pour l'occasion, a fait
confiance au cabinet Boissière &
Gaulay, déjà responsable de l'évolution de deux maisons étoilés en
Bretagne, Le Saison à Saint-Grégoire et l'Amphitryon à Lorient.
Plus de modernité
"Nous avons conservé, à l'avant, ce côté brasserie parisienne, tout en
donnant plus de modernité à l'arrière", comme l'ensemble cloison-plafond coulissant qui transforme
l'espace ou encore le puits de lumière naturelle qui illumine l'une des salles.
Devant, Le Galopin conserve sa verrière et sa façade en bois si caractéristiques.
"Nous l'avons même accentuée en rajoutant du bois et en créant un verre
bombé sur les côtés." Mosaïque italienne, ardoise éclairée… Et partout, une
acoustique impeccable et des éclairages indirects comme le rail lumineux
suspendu qui guide le client dans la brasserie. "Les clients sont ravis de
cette décoration." Et pour le
reste de la carte, "aucun changement, si ce n'est une nouvelle carte d'eaux
minérales et une nouvelle cave à fromages et pâtisseries au coeur de la salle."
Publié par Olivier MARIE