“Terrorisme administratif”, c’est ce que dénonce Christophe Cédat à la suite de la décision de la préfecture du Rhône le 19 mai dernier de fermer son établissement lyonnais, le Café 203, pendant un mois et demi. Les autorités lui reprochent de ne pas avoir respecter la loi pendant la période de confinement, notamment d’avoir accueilli des clients en terrasse à trois reprises début mai mais aussi de ne pas avoir respecter les règles de distanciation sociale.
“Depuis début mai, nous avons mis en place un service traiteur avec vente à emporter uniquement, et cela dans le respect des mesures sanitaires. J’ai d’ailleurs installé tout un dispositif à cet effet avec lave-mains automatique à l’extérieur et collé des sens de circulation. Peut-être que certains clients ont consommé dans la file d’attente sans qu’on les voie. Je reconnais juste avoir proposé à la pharmacienne et au podologue du quartier de s’installer un jour en terrasse pour boire un verre afin de faire une petite réunion. Je comprends ce que cela ait été mal perçu, mais mon intention n’était pas de détourner la loi”, assure le gérant.
Une lourde perte pour le café
Se disant victime d’une injustice, Christophe Cédat a déposé un référé en justice pour obtenir au plus tôt la réouverture de son établissement. Et il envisage même une action au pénal par la suite pour défaut de procédure. “Cette fermeture c’est une condamnation supplémentaire pour le café. Nous avons à nouveau perdu toute notre marchandise que nous avions achetée pour le service traiteur. Et rouvrir le 2 juin était vital pour notre entreprise qui est en redressement judiciaire depuis octobre dernier”, déplore le propriétaire.
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Publié par Stéphanie Pioud