Propriétaire de l'emblématique Versailles à Limoges et président de l'Umih 87, Cyril Boissier dresse le bilan de l'incendie accidentel qui s'est déclaré dans les cuisines de son établissement, le 14 décembre dernier : "Il y a eu pour 40 000 €. L'outil principal était hors service, ce qui nous a contraints à stopper notre activité. Heureusement, nous n'avons pas eu à déplorer de dommages physiques dans notre personnel."
L'incident a placé ses dix-huit salariés au chômage technique durant une semaine. Un temps relativement limité grâce, notamment, à la réactivité du propriétaire. "D'abord, je tire mon chapeau aux pompiers et aux services de secours, qui sont intervenus dans les premières minutes, et qui ont circonscrit le feu à la seule cuisine, déclare Cyril Boissier. Ensuite, je salue le sang-froid de mon équipe, qui a su réagir dans le calme, sans panique, avec efficacité. Lorsque un tel événement se produit, il faut se rapprocher immédiatement de l'Ursaaf, de l'inspection du travail, pour garantir les droits et indemnités des employés, prévenir bien sûr l'assureur et les fournisseurs. Lorsque toutes ces démarches sont lancées, contacter les artisans - qui doivent être locaux pour qu'ils soient plus impliqués - afin d'engager au plus près les réparations. Il faut aussi et surtout communiquer, dans la presse, à la radio et à la télévision, pour informer la clientèle, sans rien cacher de la réalité des faits."
Cette politique a permis une réouverture rapide, avec une perte financière limitée. Il n'aura fallu que neuf jours au phoenix des brasseries limougeaudes pour renaître de ses cendres.
Publié par Jean-Pierre GOURVEST