À La Belle Verte, la cuisine bio a du goût

Toulouse (31) Dans son restaurant, Charles Majdalani veut casser l'image austère des produits bio et de la cuisine végétarienne.

Publié le 14 novembre 2014 à 17:36

 
En ouvrant La Belle Verte à Toulouse en juin 2012, Charles Majdalani avait envie de "casser les idées reçues". "Bio signifie pour beaucoup une cuisine sans goût, austère, chiche. Ce serait presque une punition que d'aller dans des restaurants bio. Chez nous, les plats ont du goût et sont copieux, affirme-t-il. Nous sommes sur une croissance de 30 % en trois ans. On reçoit 500 personnes par semaine. Mais on ne fait pas de prosélytisme. On laisse les gens découvrir notre cuisine, ensuite, si le besoin s'en ressent, on explique notre démarche", ajoute-t-il.

Une règle est incontournable : les produits sont bio, beaucoup sans gluten, certifiés Nature et Progrès et Demeter. Ce restaurant propose des plats végétariens et végétaliens, mais il y a aussi du poisson et de la viande à la carte de La Belle Verte. On peut y manger du poulet coco-coriandre, du veau au curry, un croustillant au boeuf, etc.

La cuisine se base sur les légumes, les protéines végétales et les produits simili-carnés. "On remplace le poisson par des protéines de soja émiettées. Les légumes permettent de présenter beaucoup de crudités, de graines germées, du satay indonésien, du colombo antillais", dit Charles Majdalani.

 

En réaction à la société de consommation

Les produits proviennent de la région et du marché voisin de Saint-Aubin, à l'exception du café, du sucre et de certains fruits comme les bananes, les ananas, etc. Mais, ils sont alors issus du commerce équitable.

Charles Majdalani est végétalien depuis l'âge de 15 ans (il en a aujourd'hui 32) en réaction à la société de consommation. "J'ai vite pris conscience que l'on achetait plus que nos besoins. Tout ça m'a semblé inconséquent."

Charles Majdalani partage la cogérance avec Delphine Rodrigues, en salle, et Harold Seille, en cuisine. Aucun des trois n'était au départ issu du monde de la restauration. Delphine Rodrigues était attachée de presse, Harold Seille travaillait dans l'informatique. Charles Majdalani a été le premier, après des études de psychologie, à choisir la cuisine en fréquentant l'école supérieure de cuisine française à Jouy-en-Josas.


Publié par Bernard DEGIOANNI



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