droit de bouchon
merci pour votre réponse,pourriez vous m'indiquer le montant mini du droit de bouchon pour une bouteille de champagne
En ce qui concerne le vin nous avons composé des menus groupe vins compris ,laissant donc aux clients la possibilité d'amener leurs propres bouteilles

D'autant qu'au plan juridique...
..la chose est discutable. A un moment donné du banquet, il y a bien sur les tables et stockées quelques part dans l'établissement, des denrées servies aux clients pour lesquelles le professionnel est incapable de fournir une facture. Un douanier ou un controleur tatillon pourrait y trouver à redire.... Même si l'argument est (un peu) spécieux, il peut être bien utile pour se défausser adroitement sous couvert de lois fiscales. Faut avouer que ce droit de bouchon est sacrément ringard. Comme le pourboire d'ailleurs...et bien d'autres choses encore dans notre vieille profession.

Et la TVA ?
Il va falloir maintenant se poser la question, a-t-on le droit de considérer ce droit de bouchon comme appartenant à la partie alimentaire, à 5,5 ?
(j'en doute)

droit de bouchon
pour ma part, afin qu'il n'y ait pas de gène et étant en plein vignoble, je propose €10 par 75cl ou moins et €15 par champagne. Je considère cela comme la rémunération du travail de mon personnel et le facture et le facturerai en tva 19.6% car cela concerne de l'alcool.
Comme cela, vignerons et négociants qui sont là pour vendre leur vin et donc faire du business ne le font pas sur notre dos mais avec nous et ils sont très compréhensifs.
La dernière fois que nous avons eu un club de vin, nous avons fourni la nourriture et chaque vigneron a payé pour ses bouteilles, et nous avons assuré le service en conséquence.
Tout le monde s'y est retrouvé.
Il faut absolument que chacun se rende compte de la valeur des choses. Si rien n'est payé, on en revient à tous ces restaurateurs qui ne respectent rien et rendent service sur le dos des salariés. Je suis sûr qu'Albert sera d'accord avec moi, sachant les dialogues que nous avons déjà eu ensemble.

Bertrand D'accord sur le fondement éthique bien sûr
..mais je reste persuadé que le métier du restaurateur c'est aussi de vendre de la boisson. De la même manière qu'on amène pas sa nourriture, on n'amène pas sa boisson ! Sinon on se contente de louer la salle...

tout a fait albert
Nous sommes d'abord des commerçants. Et quand il n'y a pas de solution autant être un prestataire de service de complément plutôt qu'un généreux bienfaiteur de l'humanité radine.

Le but de la chose étant que les gens n'apportent que ce que nous ne pouvons pas leur fournir (réserve de la cave familiale ou wine testing à large spectre pour commerce). Pour le vin lambda, ce ne sera pas rentable pour le client et c'est le but.

Pas de règles..tout est possible !
Pourquoi vouloir tout réglementer à une époque ou l'imagination devient un atout !
Bien sur qu'on peut faire des repas à thème ou chacun apporte son vin..et d'autres ou on choisit d'abord le vin et le plat est élaboré ensuite...
La qualité du restaurateur c'est d'être reactif à son époque et les tendances..aujourd'hui le client veut de la liberté, de la surprise, du budget variable.... adaptons nous !
Cela ne gene aucun restaurateur de tripler le prix de son respas (banal et imposé) pour la Saint Valentin...
Mais quand le client demande de l'adaptation à ses besoins ..tout le monde hurle ..!!