Le Cabanon qui bouge explore d'autres territoires

Chartres (28) Le food truck spécialisé dans les huîtres élargit sa carte avec des burgers et de la restauration traditionnelle.

Publié le 29 janvier 2016 à 10:42

En 2013, associé à un ami, Gaël Jouan décide d'ouvrir un bar à huîtres mobile sur l'agglomération de Chartres (28). "Je suis originaire de la côte vendéenne mais j'ai travaillé comme maître d'hôtel en Grande-Bretagne et aux États-Unis avant de faire des saisons dans le Sud. J'avais envie de me poser à Chartres où mon parcours professionnel m'avait amené", explique-t-il. Il crée sa société, fait fabriquer un camion selon ses plans et élabore un circuit sur l'agglomération chartraine et le département d'Eure-et-Loir, pour vendre ses huîtres à consommer sur place avec un verre de vin ou à emporter. "C'était un bon concept mais un peu limité avec les seules huîtres." Après quelques mois, il élargit donc sa carte avec le saumon fumé, un fish and chips, du foie gras. Encore un peu juste pour en vivre, Gaël Jouan a donc acheté plancha et grill pour proposer des burgers classiques mais aussi au poisson. "Mon concept est désormais bien défini, je peux proposer une gamme complète tout en continuant à privilégier le poisson."


Burgers à 8 €

Les burgers sont tous vendus à 8 €, avec des frites fraîches, au boeuf mais aussi au poisson, saumon, lapin, canard cabillaud…. Le Cabanon qui bouge privilégie autant que possible les produits locaux ou bio en passant des accords avec des producteurs et avec l'Atelier Bannette, qui lui fournit les pains et l'un de ses meilleurs emplacements en périphérie de la ville. Titulaire d'une licence grande restauration, membre de l'Umih, Gaël Jouan se définit comme un "vrai restaurateur". Son camion transporte d'ailleurs table et chaises. Mais il insiste désormais sur son activité de traiteur qui le pousse plus au nord, à Paris, Deauville, La Baule ou Rouen, pour des événements festifs, privés et familiaux. Une évolution qui lui apporte de "la visibilité et de l'activité" sans pour autant renonce au food truck, là "où l'on rencontre les gens, où l'on tisse des liens et où l'on sent vraiment la France".


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Publié par Jean-Jacques TALPIN



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