L'Hôtellerie Restauration : Comment avez-vous vécu votre victoire ?
Xavier Koenig : Avec beaucoup de joie et d'émotion. J'étais entouré de ma famille, mes amis. C'était une belle surprise, je ne m'y attendais pas : je savais que j'avais perdu le vote des chefs [lors de la finale, Xavier Koenig et Kévin d'Andréa ont réalisé un menu, jugé par les chefs, puis par 100 bénévoles de la Croix-Rouge, NDLR].
Vous avez opté pour des plats audacieux : un foie gras poêlé bouillon thaï, du chevreuil, un dessert au pamplemousse et à l'avocat. N'était-ce pas risqué ?
Vous avez opté pour des plats audacieux : un foie gras poêlé bouillon thaï, du chevreuil, un dessert au pamplemousse et à l'avocat. N'était-ce pas risqué ?
Tous les chefs m'ont fait la remarque. Mais, dans une finale, il faut se faire plaisir. J'avais envie de proposer ma cuisine. Une cuisine simple, généreuse et intuitive, qui vient du coeur.
Vous avez été sacré meilleur apprenti de France en 2012, médaillé d'or aux sélections régionales des Olympiades des métiers, gagnant d'Objectif Top chef et maintenant de Top Chef. Comment expliquez-vous votre réussite ?
Je me suis toujours donné à fond, dans chacune des épreuves. J'ai eu quelques coups de mous. L'épreuve de la boîte noire et de la poularde façon Mère Brazier ont été difficiles. Mais mes parents m'ont remonté le moral, Olivier [Streiff, un candidat, NDLR] m'a aussi beaucoup soutenu, nous sommes devenus amis. J'ai toujours eu un mental assez fort pour surmonter les obstacles.
Votre jeune âge en a-t-il été un ?
Vous avez été sacré meilleur apprenti de France en 2012, médaillé d'or aux sélections régionales des Olympiades des métiers, gagnant d'Objectif Top chef et maintenant de Top Chef. Comment expliquez-vous votre réussite ?
Je me suis toujours donné à fond, dans chacune des épreuves. J'ai eu quelques coups de mous. L'épreuve de la boîte noire et de la poularde façon Mère Brazier ont été difficiles. Mais mes parents m'ont remonté le moral, Olivier [Streiff, un candidat, NDLR] m'a aussi beaucoup soutenu, nous sommes devenus amis. J'ai toujours eu un mental assez fort pour surmonter les obstacles.
Votre jeune âge en a-t-il été un ?
Cela n'a pas été facile tous les jours : j'ai moins d'expérience, moins de recul sur ma cuisine. Mais les autres concurrents m'ont toujours considéré comme un cuisinier à part entière. Pendant cette aventure, j'ai beaucoup appris sur moi-même, sur mes limites. Aujourd'hui, je suis plus mature, plus assuré. J'ai engrangé plusieurs années de cuisine d'un coup.
Vous n'avez cessé de faire référence à l'Alsace...
Vous n'avez cessé de faire référence à l'Alsace...
C'est ma région. Elle possède un magnifique terroir, des espaces verts, des montagnes. Elle respire la tranquillité. L'un des plus beaux moments de l'émission a été de revisiter la choucroute avec mon père [invité pour une épreuve, NDLR].
Comment vivez-vous votre récente notoriété ?
Comment vivez-vous votre récente notoriété ?
Bien. Je ne passe plus inaperçu dans les rues, j'enchaîne les interviews, mais cela fait partie du job. On me demande de poser pour des photos, ça me touche et je ne refuse jamais. Depuis la diffusion de la finale, le téléphone n'arrête pas de sonner à l'Auberge Saint-Laurent. On est complet pour plusieurs jours. Certains clients demandent même à me voir. À partir du mois prochain, une soirée Top chef sera organisée les jeudis. Certains de mes plats seront proposés.
Vous venez de remporter un chèque de 62 230 €. Quels sont vos projets ?
Pour le moment, rester commis à l'Auberge Saint-Laurent. Je ne veux pas brûler les étapes. J'ai encore beaucoup à apprendre sur la gestion de poste, la gestion d'équipe. Ensuite, j'aimerais parfaire ma formation à Paris. J'attends de voir si l'on me propose de bonnes places. Mais il faut être prudent, certains pourraient vouloir profiter de ma notoriété. Je n'ai que 20 ans, je ne veux pas faire un mauvais choix et passer à côté de ma carrière. Ce qui est sûr, c'est que j'ouvrirai mon propre restaurant dans quelques années, et ce sera en Alsace.
Vous venez de remporter un chèque de 62 230 €. Quels sont vos projets ?
Pour le moment, rester commis à l'Auberge Saint-Laurent. Je ne veux pas brûler les étapes. J'ai encore beaucoup à apprendre sur la gestion de poste, la gestion d'équipe. Ensuite, j'aimerais parfaire ma formation à Paris. J'attends de voir si l'on me propose de bonnes places. Mais il faut être prudent, certains pourraient vouloir profiter de ma notoriété. Je n'ai que 20 ans, je ne veux pas faire un mauvais choix et passer à côté de ma carrière. Ce qui est sûr, c'est que j'ouvrirai mon propre restaurant dans quelques années, et ce sera en Alsace.
Publié par Propos recueillis par Sonia de Araujo
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