Lyon
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Perché sur la colline de Fourvière, ce nouvel établissement de luxe, propriété du groupe Maïa, est l'oeuvre d'un trio réputé : l'architecte Jean-Michel Wilmotte, le décorateur Jacques Grange et le paysagiste Louis Benech.
Longtemps
attendue, la Villa Maïa a enfin ouvert ses portes sur les hauteurs de
Lyon, et plus précisément sur le site de l'ancien hôpital de
l'Antiquaille, non loin de la basilique de Fourvière. Le lieu, qui est d'une tranquillité absolue, offre un panorama unique à
180° sur la ville. C'est sur ce site d'exception que Christophe
Gruy, p.-d.g. du groupe Maïa, spécialisé dans les projets
d'infrastructure et d'immobilier, a souhaité construire son
premier hôtel. Celui-ci est voué à devenir la vitrine du pôle
bien-être, qu'il souhaite développer dans les années à
venir. Pour concevoir cet établissement, Christophe Gruy a fait
appel à trois signatures mondialement connues :
l'architecte Jean-Michel Wilmotte, le décorateur Jacques Grange
et le paysagiste Louis Benech.
Le trio a ainsi imaginé, conçu
et décoré un hôtel au cadre très contemporain, avec une touche
art déco, mais aussi de subtiles références à l'époque
romaine. "Nous sommes ici sur un ancien site antique, et lors
de fouilles archéologiques, une villa romaine avec ses thermes a été
découverte sur l'emplacement de l'hôtel. D'où la
volonté de poursuivre l'histoire, avec cette Villa Maïa, conçue
comme une véritable maison, avec ses colonnes pompéiennes ou encore
ses thermes, un espace bien-être aménagé sous des voûtes antiques
au sein desquelles on a construit une piscine de 20 mètres de long
avec un sol en mosaïque, mais aussi un sauna, un jacuzzi..." explique Séverine Maisonneuve, la directrice de l'hôtel.
Un
art de vivre à la française
Côté
chambres, l'exception est également de mise, avec une décoration
raffinée à l'ambiance japonisante et des prestations haut de
gamme, tels que de vastes salles de bain en marbre de Carrare. Au
total, l'hôtel dispose de 29 chambres (entre 30 et 35 m2) avec vue sur un
jardin de contemplation imaginé comme un cloître, mais également
de 7 suites (60 à 65 m2) et d'un appartement de 100 m2, dont les
terrasses offrent une vue panoramique sur la ville. Le luxe a un
prix, puisque les chambres sont à 545 € et les suites à 925 €, le petit déjeuner et
le minibar de courtoisie étant inclus.
"Nous invitons également chaque
client à prendre un verre de bienvenue au bar de l'hôtel pour
instaurer une ambiance conviviale et proposer des services
personnalisés", assure Séverine Maisonneuve. Façonné de
verre de Saint-Just, le bar de l'hôtel propose, entre autres, une
dizaine de cocktails maison dont certains sont aux saveurs amandées, soit
à l'unisson avec la fragrance créée sur mesure pour la Villa
Maïa. À proximité, la bibliothèque invite à un moment
de détente. À noter qu'une salle de séminaire de 15 places a
également été aménagée pour accueillir la clientèle d'affaires.
Avec cet hôtel 5 étoiles, le groupe Maïa compte notamment séduire
une clientèle internationale en quête, lors de son séjour, d'un
certain art de vivre à la française.