"Dans une ville de la taille de Lyon, nous devons progresser avec l'organisation de la vie nocturne. Et résoudre certains points par la concertation", a affirmé le député Jean-Louis Touraine, premier adjoint de la ville de Lyon. "Cette charte est un engagement de le faire. En contrepartie, les affichages peuvent rassurer les visiteurs." Lors de la signature officielle de la charte 2013, le 15 mars dernier à l'hôtel de ville de Lyon, le député a rappelé le travail des établissements de nuit lyonnais, des syndicats professionnels et des représentants des services de l'État, qui ont façonné cette charte pour la qualité de la vie nocturne.
Notamment entouré par Laurent Duc, président de l'Umih 69 et président national des hôteliers, de Pierre Chambon, président de l'association lyonnaise professionnelle Sauvez la nuit et président de l'Umih Nuit, le député lyonnais évoquait les nouveautés 2013. Une cellule de concertation se réunira tous les mois pour étudier les demandes de dérogations tardives, et un comité de pilotage partenarial entre tous les signataires de la charte a été créé. "Il est important d'avoir une vie nocturne de début, milieu et fin de soirée pour une visibilité internationale", a affirmé Laurent Duc.
Un dialogue constructif
"C'est maintenant un vrai dialogue constructif avec les services de l'État et de la ville de Lyon. Mais la signature de cette charte n'est pas une finalité, c'est la première pierre d'un édifice." Édifice en bonne voie de construction : concilier vie des entreprises et respect des citoyens est un objectif commun aux acteurs de la charte, comme l'a souligné Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, préfet délégué à la sécurité et à la défense. Actuellement l'Affed 69, le Sneg, le Synhorcat Rhône-Alpes Bourgogne, l'Umih 69, et le CIHTR, sont cosignataires de la charte. Sur les 350 établissements de nuit à Lyon, 70 l'ont signé. Mais la nouvelle version, qui contrairement à la première mouture n'est pas seulement un rappel des obligations des patrons d'établissement de nuit, devraient certainement intéresser plus de professionnels.
Publié par Sophie SENTY