Avec un 1,8 million de fans sur Facebook et 35 000 followers sur Twitter, la force de frappe de la Ville de Paris sur les réseaux sociaux est considérable. C'est le constat de la jeune Noémie Buffault, journaliste pour le site internet de la ville. "J'avais proposé de lister les cafetiers qui pratiquent des tarifs raisonnables lors d'un stage en 2009 mais j'avais dû renoncer devant le peu d'impact de mon réseau personnel", explique la jeune femme qui sera embauchée par la suite. Elle relance alors l'idée en proposant de mettre à contribution cette fois la puissance de la ville sur les réseaux sociaux. Des milliers de questionnaires sont alors adressés aux abonnés.
Un succès fulgurant
"Notre démarche a créé un buzz qui s'est propagé comme un écho de carnet d'adresse en carnet d'adresse. Nous avons été twitté et retwitté pour obtenir au final 200 signalisations d'établissements proposant des cafés à un euro. Une centaine d'entre eux est listée sur la carte google map que nous proposons en ligne sur le site de la ville de Paris. À partir des réponses des internautes, nous avons fait un travail de vérification rigoureux", explique la journaliste qui nous annonce une prochaine application iPhone : "Il sera bientôt possible de géolocaliser sur son iPhone, l'endroit le plus proche pour déguster un café à un euro dans la capitale."
L'équipe de Paris.fr a songé à développer le concept sur d'autres boissons voire même des menus de restaurant mais la mairie a une obligation de réserve. En outre, Paris ne peut pas faire la promotion des boissons alcoolisées : "C'est pourtant la carte des bières, des pintes et des cocktails que nous réclament le plus souvent nos visiteurs et abonnés. Seule une carte des bières sans alcool, pour les femmes enceintes par exemple, est envisageable", conclut Noémie Buffault qui pourrait reprendre à son compte, en freelance, des développements rendus impossibles sur le site de la ville pour d'évidentes raisons déontologiques.
Publié par Francois PONT