Il y a seize ans, Pierre Chambon et Thierry Lahon ouvraient leur premier àKGB, à Lyon, un restaurant-club branché dont l'univers s'inspirait des codes de l'Union soviétique (affiches communistes, soirées thématiques...). Les deux associés relancent leur concept avec un nouvel établissement situé au coeur de la zone commerciale de Saint-Priest. Un choix assumé par Thierry Lahon, le co-gérant. "On a voulu surprendre en proposant une offre de qualité dans un cadre atypique. Mais les atouts de cet emplacement sont nombreux : un parking de 450 places, un potentiel de 45 000 salariés travaillant sur place, aucune nuisance sonore pour le voisinage, et surtout, on dispose d'un établissement de 1 300 m2 offrant 220 places assises, avec un espace salon, un bar, une terrasse...."
Un site spacieux qui permet aux associés de proposer un concept hybride. L'établissement
propose une restauration classique uniquement au déjeuner et en semaine. Avec
parfois quelques spécialités russes en clin d'oeil, un large choix de vodkas au
bar, et une offre volontairement accessible, avec un plat du jour à 9,90 €. Une fois par mois,
l'établissement proposera une formule originale 'buffet et dancing' au déjeuner.
Deux établissements complémentaires
En revanche, le site est uniquement réservé à l'événementiel et aux
réceptions, les soirs et le week-end. Les gérants misent sur la proximité avec
Eurexpo et le futur Stade des lumières pour attirer une clientèle d'affaires.
Ils souhaitent également louer le site à des organisateurs de soirées privées
le samedi soir. "Ce fonctionnement nous a paru logique car le soir, la zone
est déserte. En revanche, on s'est lancé un autre pari. On a décidé de fermer à
midi notre àKGB de Lyon, car on est dans une zone résidentielle, et de l'ouvrir
uniquement le soir, du jeudi au samedi, avec des dîners-spectacles. On va aussi
développer la partie événementielle sur ce site. De plus, c'est la même équipe
qui travaille sur les deux sites, avec notamment deux chefs de cuisine : Aurélien
Silve et Grégory Fraisse. C'est une gestion inédite mais nécessaire
car il faut s'adapter aux nouveaux modes de consommation", conclut Thierry
Lahon.
Publié par Stéphanie Pioud