Au cours du premier trimestre 2013, le chiffre d'affaires du groupe Accor est en recul de 0,1 %, en données comparables, par rapport au premier trimestre 2012. L'activité reflète, par effet mécanique, la politique d'asset light du groupe, avec la diminution du périmètre des hôtels due à la cession d'actifs, les effets de change et la modification du modèle économique reposant davantage sur les dépenses (fees) et les redevances. En revanche, le chiffre d'affaires est en hausse de 1,1 % en données comparables, et s'établit à 1 227 M€.
L'hôtellerie économique en recul
L'activité économique de ce trimestre a plutôt été défavorable aux hôtels économiques (- 1,8 %) alors que l'hôtellerie milieu et haut de gamme progresse de 0,7 %. En France, toutes les catégories sont en recul, affichant surtout une baisse de 4,4 % pour l'hôtellerie économique et de 0,2 % pour le milieu et haut de gamme. En revanche, Paris affiche un insolent RevPAR, en hausse de 3 %. Dans les pays de l'Europe du Sud, les indicateurs sont aussi à la baisse, avec - 12,6 % de RevPAR pour l'hôtellerie économique espagnole, ou encore - 4,4 % en Italie.
Le choix de l'asset light se confirme dans les autres indicateurs. Avec une hausse des redevances de management et franchise de 18,2 % (+ 22,2 % au premier trimestre 2012), l'activité économique du groupe s'établit à 2,6 milliards d'euros (tous les chiffres d'affaires hébergement confondus, hôtels en propriété, en filiale managés et franchisés). Cela représente une croissance de 6,4 % en données publiées, un chiffre totalement lié au développement du groupe. "C'est la preuve que notre stratégie asset light est efficace", a déclaré Sophie Stabile, directrice financière d'Accor.
Le groupe a poursuivi de façon active son développement, en ouvrant 4 682 chambres au 1er trimestre 2013, dont 85 % en asset light et 50 % dans les pays émergents. Cela a une incidence de 173 M€ sur la dette retraitée, "en accord avec nos objectifs", assure Sophie Stabile. Le groupe Accor reste ainsi solide et maintient ses objectifs, que ce soit en termes de développement - avec 30 000 chambres de plus à la fin de l'année -, ainsi qu'au niveau du retraitement de la dette (environ 400 M€ de dettes remboursées en mai 2013).
Publié par X. S.