Pour Laurent Lemal, 2016 sera une grande année.
À 36 ans, le chef va être papa pour la deuxième fois. Et comme un bonheur
n'arrive jamais seul, le vainqueur du dernier Bocuse d'or France défendra les
couleurs nationales du prestigieux concours dans l'étape européenne des 10 et
11 mai prochains à Budapest. En attendant le sprint final à Lyon, dans le cadre
du Sirha, en janvier 2017. Preuve que la carrière professionnelle de Laurent
Lemal s'est sensiblement accélérée depuis l'obtention de sa première étoile Michelin, l'an dernier, pour son travail
au piano du restaurant La Coopérative, à l'hôtel Riberach de Bélesta (Pyrénées-Orientales).
Une accélération qui n'a pas changé le caractère de cet homme posé, dont le
calme ressemble à celui d'un joueur d'échecs : "En cuisine, je suis quelqu'un
qui touche à tout et qui cherche à se perfectionner sans arrêt ; et j'essaie
toujours d'avoir deux ou trois coups d'avance pour avancer vite quand un
problème se pose." L'ambiance s'en ressent d'ailleurs dans les
cuisines de la Coopérative où Laurent Lemal travaille hors saison avec une
équipe resserrée de cinq personnes, dont sa femme, Julie, qui s'occupe
de la pâtisserie.
Reconnaissance des pairs
Le seul faux pas concerne en fait l'écueil en finale lors du dernier concours des MOF. Mais, même de cette déception, le chef a su tirer parti en se laissant convaincre de s'engager dans la course au Bocuse d'or, avec le succès que l'on sait jusqu'à présent. Ses plus grandes satisfactions dans cette expérience ? "Avoir obtenu la reconnaissance de mes pairs, déclare-t-il. Pouvoir ainsi échanger plus facilement avec eux, c'est vraiment génial… Et que des gens fassent un millier de kilomètres pour venir goûter à mes plats, comme c'est récemment arrivé avec des clients venus spécialement de Bretagne." Aucun risque que ce nouveau représentant de la France pour le Bocuse d'or prenne la grosse tête ; sa personnalité est à l'image de sa cuisine : simple et sincère. Avec cette dose d'inventivité qui ne redoute pas le mélange du classique et du contemporain, et qui permet de faire la différence dans les concours internationaux. Formé notamment aux côtés de Bruno Caironi et Michel Dussaut, Laurent Lemal est également passé par ce qu'il appelle la 'sphère ducassienne' où s'est définitivement forgée sa "rigueur dans le travail, dans le choix le produit et des producteurs".
La réussite du chef est aussi celle du domaine Riberach, un hôtel de luxe devenu une véritable destination de gastronomie, bien-être et oenotourisme.
Reconnaissance des pairs
Le seul faux pas concerne en fait l'écueil en finale lors du dernier concours des MOF. Mais, même de cette déception, le chef a su tirer parti en se laissant convaincre de s'engager dans la course au Bocuse d'or, avec le succès que l'on sait jusqu'à présent. Ses plus grandes satisfactions dans cette expérience ? "Avoir obtenu la reconnaissance de mes pairs, déclare-t-il. Pouvoir ainsi échanger plus facilement avec eux, c'est vraiment génial… Et que des gens fassent un millier de kilomètres pour venir goûter à mes plats, comme c'est récemment arrivé avec des clients venus spécialement de Bretagne." Aucun risque que ce nouveau représentant de la France pour le Bocuse d'or prenne la grosse tête ; sa personnalité est à l'image de sa cuisine : simple et sincère. Avec cette dose d'inventivité qui ne redoute pas le mélange du classique et du contemporain, et qui permet de faire la différence dans les concours internationaux. Formé notamment aux côtés de Bruno Caironi et Michel Dussaut, Laurent Lemal est également passé par ce qu'il appelle la 'sphère ducassienne' où s'est définitivement forgée sa "rigueur dans le travail, dans le choix le produit et des producteurs".
La réussite du chef est aussi celle du domaine Riberach, un hôtel de luxe devenu une véritable destination de gastronomie, bien-être et oenotourisme.
Publié par Francis MATÉO
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