En 2009, la procédure de classement hôtelier avait été profondément réformée : nouvelles catégories d’hôtel allant de 1 à 5 étoiles, création de la catégorie palace, classement de l’hôtel à la charge de l’exploitant - qui doit recourir à des cabinets d’audit privés -, et nouvelle grille de classification.
Pour éviter de retomber dans les travers de normes hôtelières revisitées seulement tous les vingt ans, le référentiel est depuis examiné tous les cinq ans afin de mieux prendre en compte les demandes de la clientèle et permettre aux établissements de s’adapter aux évolutions du marché. Un arrêté du 27 janvier 2021 fixe le nouveau référentiel du classement hôtelier, défini entre Atout France et les organisations professionnelles du secteur.
Ce nouveau référentiel est marqué par l’importance donnée au développement durable. Sur les 27 critères relatifs au développement durable, ce ne sont plus trois mais treize qui sont désormais obligatoires, pour toutes les catégories d’hébergement. Ils concernent l’économie et la gestion de l’énergie et de l’eau, et celle des déchets. Parmi les mesures à mettre en place, les hôteliers devront par exemple utiliser des ampoules basse consommation dans les chambres et les parties communes, réduire la consommation de l’eau avec l’installation de mécanismes à double flux dans tous les WC, et utiliser au moins un produit d’entretien respectueux de l’environnement.
Tout établissement doit former son personnel permanent à la gestion de ces trois domaines pendant une durée minimum de trois heures. Ce critère de formation est désormais obligatoire pour obtenir le classement hôtelier.
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Publié par Pascale CARBILLET