Malgré une conjoncture peu engageante, maître Kominé Bocoum, l'avocat de l'Umih 15, a cité des exemples de jugements des prud'hommes favorables aux employeurs. Un salarié, contrarié par des dates de vacances refusées, a insulté son patron devant des clients, puis a demandé le paiement d'heures supplémentaires. Heureusement, des attestations des clients et un gros doute sur les horaires notés par l'employé ont poussé les prud'hommes à le débouter. Et l'avocat, en guise de morale, d'insister : "Faites bien signer les fiches horaires !"
Alain Chenot, de HCR Prévoyance, a rappelé aux adhérents du syndicat que des avantages existent pour leurs employés. Par exemple, la prime de 1 000 € pour passer le permis de conduire. "500 € sont versés à l'auto-école et le solde au candidat, après l'obtention du permis." Des petits plus auxquels les professionnels ne pensent pas toujours.
Pour les mises aux normes sécurité, Thierry Perbet, président de l'Umih 15, va envoyer un courrier aux maires pour "leur demander de mieux soutenir les hôteliers". Il a aussi demandé à Bernard Faure, président de Cantal tourisme, que "les hôtels soient mieux représentés dans les actions de promotion, en rapport avec leurs poids économique dans le département".
Pour sa part, Thierry Grégoire, président des saisonniers au sein de l'Umih nationale, s'indigne : "Nous aménageons le territoire, nous sommes des entreprises qui ne délocaliseront jamais, nous créons de la richesse, des emplois et en face nous avons du paracommercialisme, une insécurité fiscale avec des changements trop fréquents de la règle du jeu. Et l'État devrait communiquer sur le nouveau classement hôtelier et le titre de Maître restaurateur."
Publié par Pierre BOYER