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L'Umih a annoncé par communiqué qu'elle prenait note des déclarations de François Hollande, jeudi 26 janvier, au cours de l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2. En disant vouloir maintenir le taux de TVA à 7% « s'il y a des contres-parties en termes d'emplois et en termes de rémunération », le candidat socialiste "témoigne d'une volonté de dialogue avec les hôteliers et les restaurateurs" estime Roland Héguy, président conféféral, qui réclame "un discours de vérité" avec les candidats à la présidentielle. "Nous relevons dans les propos de M. Hollande un changement de ton sur la TVA à taux réduit en restauration. Aucun candidat à la présidence de la République ne peut en effet ignorer le poids de notre secteur en termes d'emplois et de croissance. Il est donc naturel que toute mesure fiscale et sociale le concernant soit prise en concertation avec nous", a déclaré Roland Héguy en ajoutant : "tout candidat à la présidence de la République doit faire preuve de responsabilité. Celle qu'il porterait serait très lourde si, une fois élu, il anéantissait nos efforts en matière de formation, d'emploi et de rémunération". Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a, de son côté, hier soir, lors de son interview télévisée, confirmé sa volonté de conserver la TVA à 7% en restauration.
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