Mais de fil en aiguille, il crée un vrai restaurant. "Vu le cadre, le point imprenable sur le terrain, l'ambiance du lieu, je n'ai pas pu faire autrement. Ici, cela doit être un restaurant. Mais bien sûr, il faut s'organiser différemment. Nous n'avons pas d'accès direct sur la rue, les clients doivent venir exprès". Avec Florence son épouse, il réfléchit comment conceptualiser le lieu. Cela débouche sur des soirées à thèmes : cours de cuisine, chef invité, rencontres avec des sportifs, découverte des vins. Puis le restaurant a ouvert le midi du lundi au vendredi et les jeudis et samedis soir. Cela marche bien pour une quarantaine de couverts avec trois menus, à 25, 35 et 45 €. En cuisine, il faut aussi s'organiser intelligemment, car elle ne fait que 23 m2.
Pendant les matches des rugbymen, la donne est différente. L'ASM commercialise en direct un pack : parking, match, repas. "Dans ce cas nous sommes juste prestataires de service. Mais c'est toujours complet."
Publié par Pierre BOYER