« Ces premières mesures vont dans le bon sens et les professionnels espèrent qu'elles seront amplifiées dans les années à venir. Les membres de la Confédération rappellent, par ailleurs, qu'un autre défi est à relever : accueillir les touristes dans les meilleures conditions, les faire séjourner plus longtemps et leur faire découvrir tous les territoires. La gestion des flux touristiques et des dessertes est cruciale pour améliorer les retombées économiques de cette activité et éviter l'émergence d'une « tourismophobie » observée chez certains de nos compatriotes dans des zones tendues. La Confédération appelle les élus locaux à faire preuve de la transparence la plus totale sur l'utilisation du produit de la taxe de séjour censé être utilisé pour les seules dépenses liées au tourisme et notamment pour la promotion et l'accueil dans les territoires. En 2019, 500 millions d'euros seront versés aux collectivités, essentiellement par les professionnels au titre de la taxe de séjour. Il est pleinement légitime pour ces derniers d'être consultés et associés pour son affectation. Nous nous étonnons, néanmoins, que l'Assemblée nationale et le Sénat ne se saisissent pas de la dynamique que le Gouvernement et les professionnels s'attachent à définir et mettre en oeuvre. Ainsi, parmi les 115 groupes d'études crées et en cours de constitution à l'Assemblée Nationale aucun n'est dédié spécifiquement au tourisme. Nous avions écrit en juillet 2017 au Président de l'Assemblée nationale et au Président du groupe LREM pour demander la création d'un groupe d'études tourisme, comme c'était le cas lors des précédentes législatures ». Le président de la Confédération, Roland Héguy, estime à ce propose que « entre Tibet et Trufficulture, le groupe Tourisme aurait été bienvenu et apprécié par les professionnels qui contribuent pour plus de 7,5 % du PIB et emploient près de 2 millions de personnes. »
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