The Ivy assume le concept du plat unique

Après plusieurs mois de travaux, The Ivy accueillait le 19 janvier ses premiers clients. Installé rue d'Aguesseau, artère du centre de Limoges bordée de nombreux restaurants, cette brasserie jouit d'un très bel emplacement : un duplex refait à neuf qui peut accueillir une soixantaine de couverts.

À l'origine de ce projet, on retrouve deux jeunes trentenaires : Alexandre Haas et William Gaud. "Le nom, The Ivy, est une clin d'oeil à un de nos voyages", précisent ces deux amis. Le premier, 'touche-à-tout', est à l'origine du concept et a investi 150 000 € dans le projet. Le second, titulaire d'un bac professionnel cuisine obtenu au lycée Saint-Jean de Limoges, est à la manoeuvre en cuisine et au service.

 

Le choix d'une carte minimaliste

Le concept de The Ivy repose sur un choix audacieux : une formule articulée autour d'un plat unique, une pièce de faux-filet parée présentée en fines tranches servie sur un chauffe-plat à bougies. Le plat est accompagné de frites (servies à volonté). "Les frites sont maison comme tout ce qui est servi dans notre établissement", tient à préciser William Gaud.

L'autre volonté d'Alexandre Haas était d'attirer une clientèle qui n'a plus l'habitude de fréquenter les restaurants. "La formule qui, outre le faux-filet, comporte une salade aux noix et un dessert, est vendue à 12,90 €. À ce prix-là, nous souhaitons capter une clientèle de jeunes, mais aussi des familles qui peuvent être sensibles à la perspective de manger à quatre pour moins de 50 €, car le menu enfant est à 6,90 €. En revanche, ce choix volontairement bon marché nécessite que l'on fasse du volume", reconnaît Alexandre Hass.

Les débuts de The Ivy sont plutôt satisfaisants. "Nous sommes conscients que nous sommes encore en période de rodage mais le bouche à oreille commence à fonctionner", explique-t-il, promettant, pour les prochaines semaines, de nouveaux éléments de déco qui devraient "faire le buzz sur Limoges".