Taxer les hôtels pour financer les colonies de vacances

Un rapport parlementaire préconise de taxer les hôtels pour financer les colonies de vacances afin de permettre à un plus grand nombre d'enfants d'y accéder.

Publié le 17 juillet 2013 à 13:34

Une mission parlementaire, présidée par Annie Genevard (députée du Doubs), a présenté mercredi 10 juillet son rapport sur 'l'accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs', dans lequel elle constate un effondrement de la fréquentation des colonies de vacances depuis 1995, devenues trop chères pour les classes moyennes. Le rapport insiste sur les bienfaits des colonies sur l'éducation des jeunes et le tourisme, et fait une vingtaine de propositions pour redynamiser ce secteur d'activité. La première est la création d'un 'fonds national d'aide au départ en vacances collectives' qui serait financé par le rétablissement d'une taxe sur l'hôtellerie de luxe.

Ce n'est pas la première fois que les députés veulent taxer les hôtels. En 2011, la loi de finances avait instauré une taxe de 2 % sur les nuitées d'hôtels à partir de 200 € TTC, pour compenser le maintien du taux réduit de TVA des parcs d'attraction. Cette taxe, qui devait entrer en vigueur au 1er novembre de la même année, avait été supprimée dans la loi de finances rectificative en raison de la revalorisation au 1er janvier 2012 du taux réduit de TVA, qui passait de 5,5 % à 7 %. En 2012, un groupe de sénateurs s'inspirant de ce dispositif avait déposé un amendement au projet de loi budgétaire pour 2013 pour créer une taxe sur les hôtels, afin de financer cette fois une allocation pour les chômeurs âgés n'ayant pas suffisamment de droits pour percevoir leur retraite. Le texte avait alors été retoqué par le Gouvernement.

Les députés veulent donc faire appel aux hôtels de luxe pour financer les colonies de vacances. Cependant, les hôteliers vont devoir faire face l'année prochaine à un relèvement du taux de TVA qui passera à 10 %. Le secteur a donc vu ce taux pratiquement doubler en deux ans : il est passé de 5,5 % à 7 % au 1er janvier 2012, puis à 10 % à compter du 1er janvier 2014.

L'Umih a aussitôt réagi sur cette proposition parlementaire : "C'est un nouveau coup porté à l'attractivité de la France, où l'hôtellerie est concurrencée très sérieusement par l'hôtellerie de qualité des pays émergents", a déclaré Hervé Becam, vice-président de l'Umih.


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Publié par Pascale CARBILLET



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