Réunion de crise, hier après-midi, au siège de l'Umih. Le tour de table, organisé à l'initiative du syndicat, rassemblait les principaux acteurs du tourisme, vents debout contre le relèvement du plafond de l'actuelle taxe de séjour à 8 euros par nuitée et par personne et l'instauration d'une taxe supplémentaire en Ile-de-France de 2 euros. Alors que le projet de loi des finances rectificatives a été rejeté par le Sénat et doit faire désormais l'objet d'un arbitrage, les professionnels ont décidé décider de lancer un appel commun aux parlementaires et au Gouvernement, réclamant le retrait de ces deux surtaxes. Ils ont également décidé la mise en oeuvre d'actions communes en direction des clients. « Ainsi, dans les prochains jours et dans l'ensemble des territoires seront déployés, sur les panonceaux de classement des hébergements, un mot d'ordre commun décliné en 8 langues : Surtaxer tue l'emploi et Surtaxer nuit gravement à l'emploi » a indiqué Roland Héguy, président confédéral de l'Umih. Etaient à ses côtés Didier Chenet, président du Synhorcat, Claude Daumas, président de la Fagiht, Gérard Guy, président de la CPIH, Jacques Barré, président du GNC et les dirigeants des organisations Alliance 46.2, Anat, Best Western, CGPME, Clubd des dirigeants Hôtellerie internationale et prestige, FNHPA, Gites de France, Logis, Medef, Relais & Châteaux, SEH, Snav, Unat, Snelac, SNRT, Unat et Unimev.
Publié par Sy.S.
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mercredi 16 juillet 2014