Hormis la table gastronomique, Le Pressoir d'argent, reprise par Erwan Guillot, ancien second de Pascal Nibaudeau, le chef Stéphane Carrade a pris sous son aile l'offre de restauration du Grand Hôtel de Bordeaux. L'offre snacking de l'Orangerie, celle du Victor bar, mais aussi les banquets et séminaires, le room service, le brunch dominical…Et surtout Le Bordeaux, la brasserie de 180 couverts sise au rez-de-chaussée de l'hôtel 5 étoiles. "Je n'aime pas la routine, confie Stéphane Carrade. À 46 ans, j'ai eu envie de bouger. Ici, c'est un concentré de ce que je faisais à Pau et Jurançon, quand j'avais plusieurs établissements."Un choix qui lui a tout de même fait abandonner une étoile Michelin décernée en 2010 à son précédent établissement, La Guérinière, à Gujan-Mestras (33).
Stéphane Carrade a imprimé sa créativité débridée à la brasserie Le Bordeaux. À l'heure de l'apéritif, la verticale de charcuteries girondines, de poissons fumés ou encore des savouries végétariennes, respectivement à 12, 14 et 10 €, offrent une belle introduction.
Dessert au chariot et huîtres locales
Autre nouveauté, la carte VIP, acronyme de 'Very Important Produits' est renouvelée chaque semaine : l'entrée (9 €), le plat, (18 €) et le dessert (9 €) mettent à l'honneur les produits de saison revisités. En témoigne la Côte de cochon 'Sud-Ouest' cuite au sautoir, blettes aux kumquats, chips de pomme Charlotte aux épices douces et sauce moutarde à l'ancienne. La carte propose 5 entrées, un risotto et plat de pâtes, 4 choix de poisson, 4 viandes, et des desserts servis sur un chariot. Sans oublier le banc d'huîtres local : Arcachon, Ferret ou Marennes-Oléron.
Deux mois après l'ouverture, les best-of sont le Tourin à l'ail et raviole d'escargots et cuisses de grenouilles, les Spaghettis à l'encre de seiche et les Chipirons crus-cuits... Le tout accompagné du sourire du chef, qui prend un plaisir fou à partager avec ses clients en salle.
Publié par Brigitte DUCASSE