En France, il existe près de 75 000 artisans métiers de
bouche (boulangers, bouchers, primeurs, pâtissiers, charcutiers, poissonniers
et fromagers) générant un chiffre d'affaires de 25 milliards d'euros. Si ce
segment peine encore avec un nombre d'unités globalement en baisse et un
chiffre d'affaires qui stagne, l'artisanat est de plus en plus valorisé et
recherché par les consommateurs dont les attentes évoluent vers plus
d'originalité, de service, de conseil, de personnalisation et d'authenticité.
Certains métiers ont déjà compris l'importance de se réinventer comme la boulangerie qui affiche des chiffres positifs avec une croissance du nombre de points de vente et un CA en hausse (respectivement + 1,4 et + 3,1%). Au contraire, avec un nombre de points de vente en baisse de 5,7 %, les charcutiers traiteurs souffrent énormément, notamment à cause de la concurrence des GMS qui disposent souvent d'un rayon traiteur. Leur offre très traditionnelle ne se renouvelle pas encore assez pour correspondre aux nouvelles attentes des consommateurs.
« Aujourd'hui, la boulangerie réalise près de 40% de son CA grâce au snacking. Les autres métiers de bouche commencent à s'y mettre mais trop timidement. Or le marché dans un cadre actif midi semaine est explosif et le sera de plus en plus dans les années à venir. Le snacking haut de gamme à emporter ou à consommer sur place est une vraie voie pérenne à emprunter par tous les métiers de bouche ! », souligne Bernard Boutboul, Directeur Général Gira Conseil. Comme les boulangers, ceux qui s'en sortent le mieux se différencient sur les points suivants : une qualité supérieure à la grande distribution, un rôle de conseil auprès de leurs clients et surtout une offre plus ou moins développée de vente à emporter à consommation immédiate ou différée au bureau ou au domicile.
« Un poissonnier pourra par exemple proposer un ceviche ou un fish&chips au déjeuner, le boucher, un assortiment de tapas de viandes froides en fin de journée, le charcutier/traiteur, des plats mijotés à emporter pour le dîner du soir, le primeur des cocktails de jus de fruits pressés pour un petit-déjeuner vitaminé… Autant de nouveaux moments de consommation qui génèrent un CA additionnel non négligeable », dit Sylvie Gaudy, Directrice du Sandwich & Snack Show. Dans un futur proche, si les bons leviers sont activés, les métiers de bouche pourront atteindre des performances beaucoup plus intéressantes avec des parts de CA de 10% à 15% liées au snacking.
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Sandwich & Snack Show
Le rendez-vous référent de la restauration rapide et de la vente à emporter aura lieu les 4 et 5 avril prochains à Paris, Porte de Versailles, avec plus de 450 exposants qui viendront présenter leurs offres et services à près de 12 500 visiteurs. Le tout rythmé par les interventions des meilleurs experts du marché et des animations résolument originales en écho aux dernières tendances du secteur : La Sandwich & Snack Show Academy, la Coupe du Monde Délifrance du Sandwich, la Coupe de France du burger par Socopa… Réservé aux professionnels.
Snacking sandwich&snackshow
Certains métiers ont déjà compris l'importance de se réinventer comme la boulangerie qui affiche des chiffres positifs avec une croissance du nombre de points de vente et un CA en hausse (respectivement + 1,4 et + 3,1%). Au contraire, avec un nombre de points de vente en baisse de 5,7 %, les charcutiers traiteurs souffrent énormément, notamment à cause de la concurrence des GMS qui disposent souvent d'un rayon traiteur. Leur offre très traditionnelle ne se renouvelle pas encore assez pour correspondre aux nouvelles attentes des consommateurs.
« Aujourd'hui, la boulangerie réalise près de 40% de son CA grâce au snacking. Les autres métiers de bouche commencent à s'y mettre mais trop timidement. Or le marché dans un cadre actif midi semaine est explosif et le sera de plus en plus dans les années à venir. Le snacking haut de gamme à emporter ou à consommer sur place est une vraie voie pérenne à emprunter par tous les métiers de bouche ! », souligne Bernard Boutboul, Directeur Général Gira Conseil. Comme les boulangers, ceux qui s'en sortent le mieux se différencient sur les points suivants : une qualité supérieure à la grande distribution, un rôle de conseil auprès de leurs clients et surtout une offre plus ou moins développée de vente à emporter à consommation immédiate ou différée au bureau ou au domicile.
« Un poissonnier pourra par exemple proposer un ceviche ou un fish&chips au déjeuner, le boucher, un assortiment de tapas de viandes froides en fin de journée, le charcutier/traiteur, des plats mijotés à emporter pour le dîner du soir, le primeur des cocktails de jus de fruits pressés pour un petit-déjeuner vitaminé… Autant de nouveaux moments de consommation qui génèrent un CA additionnel non négligeable », dit Sylvie Gaudy, Directrice du Sandwich & Snack Show. Dans un futur proche, si les bons leviers sont activés, les métiers de bouche pourront atteindre des performances beaucoup plus intéressantes avec des parts de CA de 10% à 15% liées au snacking.
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Sandwich & Snack Show
Le rendez-vous référent de la restauration rapide et de la vente à emporter aura lieu les 4 et 5 avril prochains à Paris, Porte de Versailles, avec plus de 450 exposants qui viendront présenter leurs offres et services à près de 12 500 visiteurs. Le tout rythmé par les interventions des meilleurs experts du marché et des animations résolument originales en écho aux dernières tendances du secteur : La Sandwich & Snack Show Academy, la Coupe du Monde Délifrance du Sandwich, la Coupe de France du burger par Socopa… Réservé aux professionnels.
Snacking sandwich&snackshow
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