“Facebook ne sert pas juste à mettre en ligne son menu ou son plat du jour.” Bernard Boutboul, président et fondateur du cabinet Gira, invite les restaurateurs à aller bien au-delà. “Les réseaux sociaux permettent de créer une dynamique, de faire du buzz et d’élargir sa clientèle, à condition de les utiliser régulièrement. Si on s’endort dessus, on n’existe plus !” Comment s’y prendre ? Bernard Boutboul préconise, tout d’abord, de privilégier Facebook et Instagram. Et pour cause : en 2019 sur Instagram, le hashtag food a comptabilisé plus de 250 millions de posts, 27 % des utilisateurs ont partagé du contenu food et 38 % en ont visionné. En outre, les fans de food se sont connectés sur Instagram en moyenne 18 fois par jour. Puis, Bernard Boutboul rappelle une règle de base : “On poste peu de texte, mais beaucoup de photos et si possible des vidéos de 10 à 20 secondes chacune.” Car sur ces réseaux, il faut montrer. Des plats, bien sûr, mais aussi une salle, un lieu, la préparation d’une recette, une sauce qui vient d’être réalisée, une découpe…
Poster 3 à 5 fois par semaine sur Facebook
“Plus on poste, poursuit le président de Gira, plus on a de suiveurs, plus on élargit sa communauté.” Idéal pour capter une nouvelle clientèle, s’ouvrir à d’autres profils, en particulier les moins de 30 ans, très présents sur Instagram. Bernard Boutboul propose, par ailleurs, d’organiser des quiz, des jeux ou autres concours sur les réseaux sociaux, afin d’attirer, d’intéresser et de fidéliser. “Il faut qu’une page Facebook ou un compte Instagram soit animé le plus régulièrement possible”, souligne-t-il en suggérant 3 à 5 posts par semaine pour Facebook, par exemple. “Des posts variés, précise-t-il, où se côtoient vidéo, photos, textes, jeux, parce qu’il faut être à la fois actif et interactif avec les internautes et potentiels clients de son établissement.” Enfin, le consultant rappelle qu’aujourd’hui “Facebook sert aussi à réserver une table”. Les réseaux sociaux sont donc incontournables et sont même des outils indispensables pour faire grimper un chiffre d’affaires.
Publié par Anne EVEILLARD
mercredi 26 février 2020