Le contexte
D’après une étude menée par Pôle emploi, “59% des employeurs considèrent que le diplôme n'est pas un critère essentiel”. Les recruteurs sont désormais plus attentifs aux ‘soft skills’, ces compétences comportementales jugées “plus importantes que les compétences techniques”. Concrètement, il peut s’agir de qualités comme la capacité d'adaptation, l’autonomie, l’esprit critique, l’aisance à travailler sur des projets, etc.
Pourquoi miser sur les soft skills ?
Si certaines écoles ou entreprises sont moins regardantes sur le niveau d’études, c’est en grande partie parce que les compétences techniques (‘hard skills’) vont devenir de plus en plus obsolètes, technologie oblige. Ce qu’il restera en revanche, ce sont les soft skills ! C’est également une manière de se démarquer de ses concurrents.
Comment faire pour les mettre en valeur ?
D’abord, on identifie ses soft skills : quels sont vos talents innés, les compliments réguliers émanant de vos proches, ce qui vous distingue des autres. On évite les banalités et on sélectionne trois ou quatre compétences douces qui vous correspondent. Charge à vous ensuite d’argumenter, dans le CV, pour prouver vos dires. Il n’y a pas de règle en la matière, on peut les placer au choix sous le titre du CV, dans la description de chaque poste, ou proposer un encadré à part pour les recenser.
Ensuite, on insiste dessus en entretien. L’un des meilleurs moyens, c’est de prendre des situations qui vous ont permis de faire émerger ces fameuses compétences. Exemple : si vous avez travaillé en équipe et que, grâce à vos compétences, vous avez réussi à combattre des freins au changement, développer votre leadership, résolu des soucis techniques ou humains. Autre illustration possible : le fait d’avoir œuvré dans un environnement multiculturel, auprès d’une équipe internationale, peut être une marque d’ouverture d’esprit.
Idéalement, vous essaierez de trouver deux arguments par compétence. Pensez enfin qu’en entretien, votre comportement devra être en adéquation avec les soft skills évoqués.
* Étude menée en mars 2018
Publié par Mylène SACKSICK