C’est au lycée Pierre-Gilles de Gennes, lycée général et technologique, à Paris (XIIIe), que Carole Grandjean a installé, le 21 octobre, les quatre groupes de travail “pour une réforme des lycées professionnels”. La ministre déléguée auprès du ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, a profité de l’occasion pour détailler les champs d’action de ces quatre entités, destinées à “nourrir les évolutions structurelles à conduire” en vue de “construire le lycée professionnel de demain”.
Le premier groupe de travail s’intéresse ainsi à la problématique de “la réduction du nombre de décrocheurs”. Le deuxième planche, pour sa part, sur les façons de “mieux préparer les poursuites d’études supérieures requises par certains métiers”. Le troisième s’interroge sur les moyens à mettre en œuvre pour “améliorer le taux d’accès à l’emploi après le diplôme”. Enfin, le quatrième ouvre une réflexion sur “les marges de manœuvre que l’on peut donner aux établissements tout en conservant le caractère national des diplômes”. Mise en œuvre progressivement à partir de la rentrée 2023, puis tout au long du quinquennat d’Emmanuel Macron, cette réforme du lycée professionnel sera menée “en concertation avec toutes les parties prenantes”, a souligné Carole Grandjean. D’ailleurs celles-ci ont leur place au sein des groupes de travail, pilotés par des recteurs d’académies, qui réunissent une quarantaine de personnes chacun. Y figurent notamment des représentants des organisations syndicales, des régions, des parents d’élèves, des lycéens, des chefs d’établissements, des enseignants…
“Faire réussir les jeunes”
“Avec cette réforme, il s’agit de renouveler les pratiques pédagogiques, améliorer les conditions de travail et mieux accompagner les élèves”, confie-t-on dans l’entourage de Carole Grandjean. Pour ce faire, quelques pistes sont d’ores et déjà à l’étude. C’est le cas des conditions de poursuite de cursus après le BTS, de l’inclusion, du développement de la mixité des parcours, du travail avec les régions, de la création de nouveaux plateaux techniques… le tout dans une logique de “faire réussir les jeunes”. D’ici à la fin 2022, les quatre groupes de travail doivent rendre leurs conclusions. Celles-ci serviront de base et d’inspiration à des expérimentations qui seront lancées dès le début de l’année 2023.
#LycéeProfessionnel# #Enseignement# #CaroleGrandjean#
Publié par Anne EVEILLARD
samedi 22 octobre 2022