Ce n'est pas la première fois que l'équipe du bar du Nesgresco se déplace sur des événements en partenariat. Un challenge d'autant plus grand pour elle que l'hôtel Negresco fait partie des symboles de la Côte d'Azur et qu'il fait rêver bien au-delà des frontières. Pour Lotfi Kahlaoui, chef barman, ne pas décevoir est la priorité absolue. A cela s'ajoute deux problématiques : prévoir un maximum de choses en amont et savoir s'adapter sur place très vite. « Cela demande en effet beaucoup de préparation car on ne connaît jamais vraiment le lieu avant. Il faut penser aux agencements possibles, aux problématiques techniques, au stockage, à la glace, aux arrivées et aux évacuations d'eau… Nous essayons de tout cloisonner avant l'installation mais il y a toujours des imprévus. » Les boissons servies sont des marques partenaires. « Sur des manifestations comme Agecotel, le champagne, symbole de prestige, de gastronomie, de fête reste la boisson phare. Nous avons toutefois mis en place une carte avec des cocktails spécialement créés pour le salon. Nous avons aussi mis en avant de les très jolis vins tranquilles de la Commanderie de la Bargemone, une large gamme de jus et nectars de Fruit avec Alain Millat et les vermouths de Chambéry Dolin par exemple. L'idée est de pouvoir faire découvrir aux gens, lorsqu'ils viennent se détendre, quelque chose de différent, de plus original ou d'atypique. » En janvier, aux côtés des barmen du Negresco, les jeunes du Greta Escoffier de Cagnes-sur-Mer : « Pour eux, c'était également le moyen d'appréhender d'autres produits, de prendre des contacts avec des professionnels, de retrouver leurs maîtres de stage. N'oublions pas que le bar est un univers où le relationnel avec le client est très spécifique. Il faut savoir être à l'écoute des clients et souvent devancer leurs attentes. L'humain y est très important ». Dans un salon, « le côté convivial et sympathique gomme heureusement les inévitables problèmes auxquels nous sommes confrontés comme le manque d'un produit parce qu'il y a eu un rush… » ajoute Lotfi Kalhaoui.
Publié par Sylvie SOUBES
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