Ainsi, au Grand Hôtel Le Florence, à Nice, Nicolas Patat, propriétaire, a choisi de déposer son nom de marque à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi) et de le protéger au niveau européen. Cette procédure peut s'élever de 500 à 700 €.
La deuxième étape consiste à remplir les formulaires mis à disposition par les moteurs de recherche. Dans le cas de Nicolas Patat, Google a été le premier choix. Grâce au formulaire de protection de marque, vous pourrez renseigner tous les éléments vous permettant d'empêcher une annonce contenant votre nom de marque. Vous ne pourrez pas le faire si votre marque n'a pas été déposée au préalable à l'Inpi. La réponse de Google à cette démarche n'est pas immédiate, elle peut prendre jusqu'à plusieurs semaines. Pour relancer Google, écrivez à : marques@google.com.
Une bataille de longue haleine
Malheureusement, Google n'empêche pas les annonceurs d'enchérir sur les mots-clés de votre marque. Si le contenu de l'annonce ne comporte pas votre nom commercial, en revanche, une OTA peut très bien apparaître lorsqu'un internaute le recherche. "Google n'est pas en mesure d'arbitrer les éventuels litiges entre les annonceurs et les propriétaires de marques. Pour cette raison, nous invitons les propriétaires de marques à régler les éventuels conflits relatifs à ces dernières directement avec les annonceurs."
S'en suit souvent une bataille de longue haleine. Il vous faudra signaler les annonces ne respectant pas la protection de votre marque et surtout régler le litige avec l'OTA qui viole votre propriété intellectuelle pour avoir gain de cause. Attention aux contrats de distribution que vous signez : certains incluent toujours l'utilisation de votre marque.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE