“J’offre 500 € à celui qui me présentera le chef qui signera un contrat de 4 mois dans mon restaurant. La prime sera versée le dernier jour de son CDD. Elle me coûtera moins cher que les 3 800 € d’honoraires d’un cabinet de recrutement. De même, je verserai 300 € pour un chef de partie, 200 € pour un commis et 150 € pour un apprenti”, clame Laurent Breuil, patron du restaurant Lauryvan à Saint-Junien (Haute-Vienne) qui agite les réseaux sociaux avec ses affiches qui rappellent (avec humour) les chasseurs de primes américains.
Si la recommandation a toujours été un usage courant dans le secteur de la restauration, la cooptation appointée procède d'un objectif et d'un contexte différent : trouver des solutions efficaces face à la pénurie de personnel. “La prime gagnerait à être versée en deux fois, au début et à la fin du contrat. Ainsi si l’employé part, le collaborateur qui a fait l’effort de recommander une relation aura au moins la moitié de la récompense. Ce modèle n’a que des avantages. Une personne qui travaille dans l’entreprise en connaît la philosophie. Elle peut ainsi puiser dans son réseau de connaissances, la relation qui correspondra le mieux au poste. Le collaborateur sera récompensé par une prime, deviendra le parrain de la recrue et favorisera ainsi son intégration rapide”, analyse Rémi Ohayon, président fondateur d'Api&You et MOF en création digitale.
Du côté des experts de Gira, on recommande depuis des années le recours à la prime de cooptation. “Il me semble judicieux de verser cette prime, de 100 € par exemple, mensuellement, le temps de la présence dans l’entreprise du coopté. Cette méthode est particulièrement appropriée pour les postes en contact avec le public”, envisage le président du cabinet de conseils, Bernard Boutboul.
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Publié par Francois PONT