Le MAPIC et l'Institut Français du Libre-Service (IFLS) ont présenté une étude exclusive sur le phénomène pop-up store lors d'un évènement MAPIC à Paris. Elle met en lumière l'appétence du consommateur face à un format commercial éphémère, analyse les éléments à prendre en compte lorsqu'on crée un pop-up store ou une boutique éphémère et surtout expose les bénéfices attendus d'une telle opération. Les différences entre implantation d'un pop-up store en centre-ville et en centre commercial ont notamment été analysées et illustrées par des exemples concrets par Jean-François Bouvier de Klépierre et Jean-Luc Calonger de l'AMCV (cf encadré).
Nicolas Jambin, de Hopshop, une startup spécialisée dans la location de boutiques éphémères, a, quant à lui, détaillé son concept de La Jeune Rue, une initiative qui réunit plus de 25 marques et jeunes créateurs pendant 15 jours rue Vertbois, dans le 3ème arrondissement de Paris, du 4 au 18 juillet. Côté fooding : le Café marcel, la Splendens Factory (concept-store qui comprend une boutique, une galerie d'art et un bar à cocktails), les Dîners Bons (un"Hop-Up Bar", un concept de restaurant-boutique-bar éphémère), La glace mobile, etc. "La nouveauté, le temps d'ouverture limité et la rareté incitent les consommateurs à se déplacer et à venir à la rencontre de ce concept différent à chaque modèle. On rejoint l'euphorie commerciale des foires et expositions commerciales", indique t'on dans l'étude.
Ce format permet aussi, sur une courte période, de faire connaître sa marque (peut-être en devenir). C'est aussi un formidable test pour les nouveaux produits ou les emplacements. Et de recueillir l'avis des consommateurs instantanément. "Le pop-up store est une forme de commerce en plein essor qui fait de plus en plus partie de la stratégie de développement commercial des marques, en France et à l'international. Il concerne aussi bien les marques bien établies que les jeunes enseignes. C'est un sujet qui sera largement discuté lors du prochain MAPIC à Cannes en novembre prochain", ajoute Nathalie Depetro, directrice du MAPIC.