La crise sanitaire a glissé sur eux. Car, d'emblée, lorsqu'ils ont créé Pokawa en 2017, Maxime Buhler et Samuel Carré ont misé sur le click & collect. À peine diplômés d'une école de commerce, où ils s'étaient spécialisés en digital marketing, le duo d'entrepreneurs s'est inspiré du concept de poké bowl, découvert lors d'un voyage au Pérou, pour positionner leur enseigne. “À l'époque, il n'y avait aucun équivalent en France. Ce qui était livré en majorité, c'était des salades et des sushis. Nous, on a proposé un mix des deux”, raconte Maxime Buhler. Au printemps 2017, une fois leur site internet finalisé, ils s'entourent d'un chef, d'une nutritionniste, d'un pro de la communication et ne font que de la livraison. Le duo Buhler-Carré joue la prudence. Ils testent le comportement de la clientèle, avant de prendre un premier bail. Mais, très vite, les influenceurs s'emparent de Pokawa : ils aiment le concept et assurent le buzz. Résultat : en juillet 2017, les deux amis d'école de commerce ouvrent leur premier restaurant Barakawa dans un local de 35 m2, rue Poissonnière à Paris (IIe). Trois mois plus tard, ils amorcent un partenariat avec toutes les plateformes de livraison à domicile.
Un poké devenu “plat le plus vendu au monde sur Deliveroo en 2019”
Aujourd'hui, Pokawa, c'est une soixantaine de restaurants à travers la France, dont 40 % de franchisés. Le secret de la réussite ? “Une carte courte, une offre facile à comprendre et beaucoup de communication sur les réseaux sociaux : c'est ce qui nous a permis de fidéliser rapidement”, explique Maxime Buhler. À cela s'ajoute une distinction de choix pour Pokawa : le poké signature 'Super Protéiné' - avec saumon et thon frais, mangue, radis, concombre, chou rouge, avocat, graines de sésame… - a été élu plat le plus vendu au monde sur Deliveroo en 2019. D'ici à la fin 2021, Pokawa comptera 70 adresses en France, avec un coup d'accélérateur mis sur les drives et les corners en hypermarchés. Mais le développement s'étend également en Europe. L'enseigne, déjà présente en Belgique et au Luxembourg, le sera d'ici peu en Suisse, Allemagne, Espagne ou encore au Portugal. Et ce, à raison d'une dizaine de salariés, en moyenne, par restaurant. Une ascension fulgurante et un parcours sans faute pour ce duo de complices, qui livraient à vélo dans Paris, salades et sushis, lorsqu'ils étaient étudiants.
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Publié par Anne EVEILLARD